Inter, médecin Volpi : "Les jours les plus durs en mars, maintenant tous vaccinés".
Inter, médecin Volpi : "Peu de blessures et 5000 prélèvements, c'est comme ça que le Scudetto est né". Les jours les plus durs en mars, maintenant tous vaccinés".
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Covidages, prélèvements, transferts et blessures contenues : derrière le Scudetto de l'Inter, il y a non seulement le travail d'Antonio Conte, mais aussi celui du staff médical. Le responsable du secteur médical des Nerazzurri, Piero Volpi, s'est confié à La Gazzetta dello Sport, expliquant : "C'est la saison la plus difficile. Une année sans précédent, très compliquée. Le fait que nous soyons allés jusqu'au bout en remportant le titre augmente notre satisfaction. Mais le mérite doit être partagé par l'ensemble du personnel médical : arriver au bout de ce championnat n'était pas gagné d'avance, si l'on rembobine la bande jusqu'en septembre dernier. La plus grande difficulté ? Démêler les différents règlements du Covid, sportifs et autres. Et entre les différentes réglementations, locales, nationales et internationales.
Inter, l'idée de Ginter
SUR LES TAMPONS - "Pour chaque membre de l'équipe, soit 50 personnes, vous calculez environ 100 tampons. Total, cinq mille molécules. Je ne parle que de cette saison, sans compter la précédente. À ces chiffres, ajoutez environ 20 prélèvements sérologiques chacun. D'un point de vue économique, c'était une dépense très importante".
À PROPOS DES JOUEURS - "Ils méritent beaucoup de crédit. Ils sont devenus des experts en la matière, je me suis retrouvé à traiter avec eux sur la pandémie et je les ai trouvés très préparés. Je dirai même plus : il n'existe aucune catégorie au monde, pas même nous, médecins, qui ait subi un dépistage aussi précis que le football. Il sera bon de ne pas perdre ce trésor : ce qui a été fait peut constituer un matériel scientifique à étudier à l'avenir, ainsi qu'un modèle à suivre. Lors du prochain championnat, les joueurs continueront à être suivis. Mais au départ, tout le monde sera vacciné".
LES DIFFICULTÉS - "Nous avons auto 13 joueurs sur 26 infectés, soit la moitié de l'effectif, en trois phases différentes : octobre, novembre et mars. Ce dernier a été le test le plus difficile, au plus fort du championnat. Et dans cette période, les managers ont également été touchés. Je tiens à remercier le laboratoire qui nous a suivis et l'Ats de Milan, avec qui nous avons établi une grande relation. C'est grâce à eux que nous avons pu découvrir la fausse positivité d'Hakimi, qui a ensuite été confirmée par des tests sérologiques".
SUR LES BLESSURES - "Et le mérite doit être trouvé dans les deux années de Conte et de son staff : ils ont augmenté la qualité et la quantité du travail physique-athlétique. Et puis il y a notre prévention, avant et après le match, à laquelle nous tenons beaucoup. Et enfin, je voudrais remercier les médecins et les thérapeutes de la première équipe. Si nous célébrons aujourd'hui, c'est le résultat d'un travail d'équipe.