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Esclandre au Parlement allemand : Angela Merkel feint l'ignorance et brouille les pistes

Esclandre au Parlement allemand : Angela Merkel feint l'ignorance et brouille les pistes

Lien : https://www.francesoir.fr/societe-sante/parlement-allemand-merkel-ignorance

Audio : esclandre au parlement allemand.mp3

Publié le 30/06/2021 à 14:24
Angela Merkel
Tobias Schwarz / POOL / AFP
 
Auteur(s): FranceSoir

Bataille dans le Parlement allemand ce mercredi 22 juin : le parlementaire Sebastian Münzenmeier a demandé à Angela Merkel de réagir face à une nouvelle étude dirigée par le Professeur Andreas Stang de l'Université de Duisburg-Essen publiée le 31 mai 2021, "The performance of the SARS-CoV-2 RT-PCR test as a tool for detecting SARS-CoV-2 infection in the population" (Utilité du test SARS-CoV-2 RT-PCR comme outil pour la détection d'une infection SARs-CoV-2 dans la population).

Le Professeur Stang qui dirige l'Institut de Médecine informatique, biométrique et épidémiologie de l'Université, a déclaré à la publication en ligne Informationsdienst Wissenschaft le 18 juin que "pris isolément, un test RT-PCR positif ne suffit pas, selon notre étude, à démontrer que la personne testée puisse transmettre le Coronavirus à d'autres. Le nombre de personnes dont le test est positif... ne devrait pas servir de fondement à des mesures censées combattre une pandémie, telles la quarantaine, l'isolement ou le confinement... il vaudrait mieux par exemple se baser sur des données fiables par rapport à l'occupation des lits de soins intensifs et à la mortalité, c'est à dire le nombre de décès provoqués par le COVID-19."

En effet, concises et limpides, les conclusions de l'étude du Professeur Stang réduisent à néant la principale justification alléguée pour les mesures - confinement, quarantaine, vaccination à marche forcée etc. prises par le gouvernement de Merkel depuis 18 mois déjà. Ainsi, le texte publié affirme :

"Notre étude ayant abouti à la conclusion que plus de la moitié des personnes dont le test PCR s'est avéré positif sont peu susceptibles d'avoir pu transmettre l'infection, il ne faudrait pas se fonder sur un test RT-PCR positif comme mesure exacte de l'incidence de contagiosité. Nos conclusions viennent confirmer d'autres études, selon lesquelles se référer à des résultats RT-PCR positifs comme étalon - or aux fins d'évaluer et de contrôler la contagiosité ne reflète pas le fait que “dans 50 à 75% des cas où une personne est testée positive au moyen du PCR, ils sont sans doute post-contagieux”.

"Les personnes asymptomatiques dont le résultat d'un test RT-PCR est positif ont des valeurs Ct plus élevées et une probabilité plus faible d'être contagieux que des personnes symptomatiques dont les résultats sont positifs. Alors qu'il est démontré que les valeurs Ct se trouvent en association inverse à la charge virale et à la contagiosité, entre laboratoires aucune standardisation internationale n'existe, ce qui fait que l'interprétation des tests RT-PCR est problématique dès lors qu'ils sont censés servir au dépistage de masse".

Or, confrontée à l'étude le 22 juin au Parlement, le Chancelier Merkel a riposté par des arguments si étranges, si alambiqués, que l'on pourrait de prime abord imaginer qu'elle n'arrivait pas à lire le rapport du Dr. Stang. Cependant, le Chancelier Mercel est scientifique, concrètement physicien, ayant fait des études avancées en Allemagne de l'Est. Elle a pourtant choisi de ne citer que des "morceaux choisis" d'un Podcast très récent du Professeur Christian Drosten (Hôpital de la Charité, Berlin), l'académique sur lequel repose toute sa stratégie.

En effet, Merkel a soigneusement négligé de mentionner que le même Drosten y déclare avoir réussi dès l'automne 2020, à créer un étalon pour la charge virale des valeurs CT, qui eût pu servir à la standardisation internationale. Mais que pour motif logistique (ou autre...) aucune autorité en Allemagne n'y avait donné suite.

Un commentaire de "Corax" sur le site de réinformation KEN FM, rectifiant le dernier papier de Paul Schreyer sur la question (Ken FM, Tagesdosis du 29 juin, papier également publié sur Multipolar Magazin), avance l'hypothèse suivante : Merkel sait pertinemment que d'ici peu la bulle du mensonge PCR explosera - à l'instar de la fable des hôpitaux allemands, jamais été surchargés en 2020, ce dont la presse allemande (et autrichienne) fait désormais état.

Pour "Corax", Merkel, apercevant le raz de marée se soulever à l'horizon, prévoit d'ores et déjà sa défense devant les Tribunaux en jouant l'Idiot du Village.

Par ailleurs, "Corax" a ressorti une citation de Drosten qui, avant de devenir le Raspoutine du Chancelier Merkel, déclarait en 2014 à Wirtschaftswoche : "La méthode (PCR) est tellement sensible qu'elle peut retrouver une seule molécule ADN du virus (NDLR : on parle du Mers ici). Si par exemple l'agent infectieux s'est baladé pendant une journée dans la muqueuse nasale d'une infirmière sans qu'elle ne s'en rende compte ni ne tombe malade, soudainement elle deviendra un cas-Mers. Avant, seuls les décès étaient signalés ; désormais des cas insignifiants et des gens en parfaite santé sont intégrés aux statistiques de signalement. Ce qui peut expliquer l'explosion des cas en Arabie Saoudite. Tandis que les mass-média là-bas ont fait monter la sauce d'une façon incroyable."

Autres temps, autres moeurs, Professeur Drosten?

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