LETTRE OUVERTE D’UN PSYCHIATRE
LETTRE OUVERTE D’UN PSYCHIATRE
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N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l'autorité légitime, sauf si
cet acte est manifestement illégal. (Article 122-4 du Code Pénal)
Par ce texte je souhaiterais apporter à mes collègues et à mes concitoyens mon regard sur les événements qui se
déroulent en France et dans le monde depuis début 2020 et qu’il m’est très difficile de qualifier autrement que
de torture et d’instrumentalisation psychique massive et soigneusement orchestrée. J’estime de mon devoir
humain et déontologique d’apporter un éclairage dans ce qui je vois aujourd’hui comme un virage despotique
que nos dirigeants tentent de légitimer par un argumentaire de sécurité sanitaire ne supportant aucune critique
rationnelle en termes de balance bénéfice-risque.
J’observe en effet très clairement d’une part, une violente emprise psychique orchestrée par l’appareil politicomédiatique et, d’autre part, un état de sidération et de soumission qu’elle génère dans la population en la poussant
à faire des choix irrationnels. L’isolement et les messages angoissants passés en boucle activent un
fonctionnement cognitif en mode défensif et dégradé, couteux en énergie, déstructurant psychiquement et
incitant, « pour revenir à la normale », à accepter toute « solution » proposée, sans tenir compte ni de son
fondement rationnel ni des éléments de réalité objective ne figurant pas dans le narratif officiel.
Pour illustrer les mécanismes psychiques mis en jeu et apporter à la réflexion de tous, j’expose très
succinctement ci-dessous quelques éléments théoriques et cliniques non exhaustifs.
Emprise psychique
La violence infligée est définie comme un comportement délibéré et instrumentalisé qui vise à induire la
sidération et à assurer la soumission et le contrôle de la victime pour l’amener à répondre aux exigences de
l’auteur. La violence prend différentes formes, elle peut être physique (coups, séquestration), psychique
(culpabilisation, peur), à connotation sexuelle (viol, défini par la pénétration imposée d’un orifice naturel),
restriction forcée des ressources propres de la victime et sa mise sous la dépendance de l’agresseur.
L’exemple classique est la violence conjugaleoù le contrôle psychologique de la victime est atteint par son
isolement et sa désinformation, pour « son bien et pour la protéger ». Les moyens utilisés sont des informations
contradictoires, la rétention d’information, le mensonge, notamment au sujet des droits, ou encore
l’instrumentalisation des enfants pour espionner et dénoncer la victime.
Des méthodes similaires sont utilisées dans l’endoctrinement de radicalisation religieuse ou sectaire et
consistent là aussi à couper les individus de toutes relations extérieures et à détruire leurs repères identitaires
pour en suggérer des nouveaux. La recrue finit progressivement par renoncer à ses souvenirs et à ses valeurs
antérieures, par céder à la suggestion et par adopter des attitudes et des points de vue nouveaux, perçus
finalement comme seuls possibles et surtout comme seuls susceptibles d’apporter vérité et rédemption.
On note que ces mécanismes sont connus de longue date et ont par exemple été utilisés par la CIA pour la torture
de prisonniersrécalcitrants afin de les soumettre et les amener à collaborer. La technique employée consistait à
entretenir chez l’individu un état d’anxiété et de culpabilité susceptible de l’inciter à un comportement de fuite,
c’est-à-dire à une collaboration. Amené à un état de régression psychique, l’individu se voyait offrir une
« échappatoire » acceptable, c’est-à-dire des « arguments » lui permettant de justifier sa « décision » de
collaborer, et de transformer ainsi sa soumission en acte délibéré et rationnel, dicté par un engagement noble,
nouvellement adopté. Les principales techniques conseillées par les experts de la CIA étaient les menaces,
l’intimidation, la suggestion et surtout l'isolement en tant qu’agent stressant puissant, capable d’altérer les
capacités de l’individu à préserver son identité*.
09.08.2021
Temps de lecture : 5 minutes
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Il est à noter que les experts de la CIA admettent qu’appliquées aux individus « d'une certaine stature morale
ou intellectuelle », les mesures de manipulation psychique peuvent se révéler contre productives et
renforcer au contraire la volonté de ces individus de résister.
Soumission psychique
La violence subie par la victime met en route un mécanisme de défense psychique connu sommairement sous
la dénomination de syndrome de Stockholm. Il s’agit d’un phénomène psychique défini par la disposition des
victimes à se soumettre « volontairement » et à justifier les actes de leurs agresseurs. Ce phénomène a été décrit
après un braquage commis en 1973 à Stockholm où les quatre employés d’une banque pris en otage ont
manifesté, à leur libération, un attachement affectif à leurs agresseurs et ont tenté de les protéger des forces de
l’ordre.
La base théorique qui permet d’expliquer ce comportement est le phénomène d’homéostasie qui implique que
l’appareil psychique tend spontanément à sauvegarder ses repères et à s’opposer au chaos. D’après les études
courantes sur les défenses psychiques, pour faire face à un stress intense, la victime, lorsqu’elle est totalement
dominée par l’agresseur, tend à adopter la perspective de ce dernier et à intérioriser son agressivité pour la
rediriger vers les tiers, transformant ainsi son sentiment pénible d’impuissance en sentiment gratifiant de
pouvoir. Il s’en suit un engrenage comportemental où la victime se conforte dans sa soumission à l’agresseur,
et l’agresseur se conforte dans son sentiment de puissance et d’emprise sur la victime. Ce lien traumatique crée
une sorte d’homéostasie pathologique qui induit une désorganisation cognitive et une vue déformée de la réalité
concernant les deux protagonistes. On note cependant que cette évolution reste conditionnée par une relation
duelle exclusive et est susceptible d’être déconstruite par l’intervention d’un tiers observateur.
Obéissance
L’expérience de Milgram a formellement démontré, depuis 1963, que l’individu tout-venant préfère infliger les
pires supplices à son prochain plutôt que désobéir à une figure d’autorité. Cette expérience, réitérée plusieurs
fois par différentes équipes, met systématiquement en évidence un taux de soumission aveugle à l’autorité de
80% chez adulte et supérieur à 90% chez le jeune adolescent**.
L’obéissance à l’autorité relève certes d’un comportement spontané à valeur adaptative qui permet la survie des
groupes sociaux grâce à l’organisation autour d’un chef. On constate cependant aujourd’hui que ce
comportement se révèle aussi capable d’agir comme un mécanisme de destruction du groupe social lorsque les
chefs deviennent despotiques. Il apparaît que c’est parmi les 20% des « déviants » de Milgram ou des personnes
« d’une certaines stature morale » évoquées par les experts de la CIA, qui n’acceptent pas cette destruction, que
peuvent se recruter les personnalités capables de s’opposer au virage despotique des élites mondialistes qui ont
manifestement perdu toute bride dans leur illusion d’emprise sur le réel.
Dr LEBEDKO Vladislav, psychiatre
* Le Principe de Rétrécissement du Monde. 2019. Présentation de Kubark, manuel secret de manipulation mentale et de torture
de la CIA édité en 1963. Disponible : https://www.youtube.com/watch?v=YC9TSKuSKYI
** Expérience de Milgram. 2017. Par THIBERT Cécile. Disponible : https://sante.lefigaro.fr/article/experience-de-milgram-letre-humain-prefere-encore-torturer-que-desobeir/