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  • LA PROGRAMMATION

    LA PROGRAMMATION

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    Malgré tout ce qu’on vous a répété pendant votre vie, le vrai problème, extrêmement nocif et malsain, n’est pas votre incapacité à accepter l’autorité, c’est le
    désir d’autrui d’imposer son autorité sur vous. Cette tare de personnalité est très répandue, et elle s’accompagne toujours d’un désir de vous culpabiliser en raison
    de votre refus d’accepter cette autorité. Vous les affublez généralement du sobriquet boss des bécosses, mais il faut regarder au-delà de cette boutade simpliste.
    Votre liberté de penser, de parler et d’agir prime sur toutes les autorités qui veulent décider de votre sort et vous imposer leurs décisions. C’est de votre vie
    dont il s’agit, pas de la leur. Parmi ces autorités, on rencontre d’abord des professeurs et directeurs d’écoles, mais viennent ensuite le gouvernement, la police, les
    banques, l’armée et, bien souvent, votre employeur. Ces institutions sont trop souvent dirigées par des gens malades, des socio-pathes sans scrupules qui pensent
    que leur autorité est une vertu pour le bon fonctionnement de la société et que votre obéissance leur est due. Votre liberté individuelle n’a aucun prix et ils
    peuvent tous s’étouffer avec leurs règlements infantiles, leurs ordres arbitraires, leurs lois débiles et leurs pulsions autoritaires maladives, parce que nous allons
    mettre un terme ensemble à l’ère de l’autorité qui nous dirige vers un cul-de-sac pré-fabriqué et dangereux.
    Depuis votre naissance, la classe dominante entretient dans votre tête et dans celle de milliers d’autres un mensonge au sujet de la nécessité de votre
    obéissance. C’est devenu une vérité tellement banale que vous ne la remettez jamais en question. Vous avez été programmé à votre insu. En naissant et
    grandissant dans un pays sous l’influence de l’Occident, on a implanté dans votre cerveau un interminable chapelet de dogmes que vous avez toujours assimilés
    et respectés, parce que l’humain est bon, crédule et foncièrement naïf. À part ce que chaque jour de votre vie vous amène à rencontrer et à expérimenter en
    personne, que savez-vous du reste du monde et comment l’avez-vous appris? Pour découvrir ce qui se passe hors de notre réalité quotidienne, il n’y a que trois
    sources pour nous aider: l’éducation, nos amis et les médias, soit les livres, les films, les journaux, la radio, la télévision et Internet.
    L’école est contrôlée par le gouvernement: celui-ci vous dit quand y aller, ce que les professeurs doivent vous enseigner et il choisit les livres à étudier. Les
    médias sont presque tous financés ou contrôlés par le gouvernement, ou les entités qui le contrôlent: de connivence avec les têtes dirigeantes des groupes
    médiatiques, il dicte les lignes éditoriales des journaux, de la radio, des films et de la télévision de manière uniforme. Nous verrons comment bientôt. Vos amis
    vous renseignent? Ils consultent les mêmes médias et on reçu la même éducation que vous. Il ne reste plus que quelques livres et Internet qui échappent encore à
    la portée du gouvernement, bien qu’il utilise tout en son pouvoir pour vous aiguiller sur ses propres rails.
    Donc, vous admettez qu’il soit techniquement possible, et même probable, que tout ce que vous savez du monde ait été décidé, imposé ou filtré par le
    gouvernement?
    Le concept du contrôle psychologique des populations n’est pas nouveau, il remonte aux formations des premières tribus qui mettaient un chef à leur tête.
    Pendant longtemps ce chef usa de son jugement pour le bien être de son peuple, puis l’homme s’est mis à faire de l’hommerie. De nouveaux chefs se sont
    aperçus qu’en se couronnant rois et en établissant autour d’eux une classe religieuse qui contrôlerait le peuple par la peur, ils pourraient faire ce qu’ils veulent,
    rester à l’abri des microbes des pauvres et devenir aussi intouchables qu’une mamelle de nonne.
    Malheureusement pour les rois, la population se multipliait comme les poissons de Jésus et plusieurs peuples moins naïfs, mais plus belliqueux, se sont
    réveillés et ont exécuté quelques-uns des monarques les plus despotiques. Au fil des siècles, le clergé perdit petit à petit son influence auprès du troupeau. Cela
    n’aidait pas les assoiffés du pouvoir et de richesse, parce que leur contrôle de la masse n’était tout simplement pas encore au point.
    La société a évolué lentement en introduisant chornologi-quement l’argent, puis l’école, les banques, les gouvernements et enfin, les médias. Le XX
    e siècle a
    vu l’apparition des radios et des télés dans tous les domiciles des pays occidentaux, redonnant aux gouvernements l’arme ultime de contrôle du peuple par la
    propagande et la peur. La religion allait perdre sa ferveur et ses dévots, tandis que les promoteurs s’empresseraient de transformer en condos de luxe les églises
    désaffectées.
    À partir de ce moment, l’ensemble de la population était condamné à son rôle de mouton. Les Rothschild, Rockefeller, Warburg et quelques autres familles
    banquières avaient déjà fait main basse sur le système capitaliste, les grandes industries étaient constituées et il ne restait plus qu’à renforcer le conditionnement
    des candides citoyens tout en leur faisant miroiter les vertus de la libre pensée, de la libre entreprise et de la liberté d’expression.
    Depuis ce jour, l’histoire de la programmation est devenue limpide et vertueuse… La démocratie est bonne, puisque la population choisit son chef. Le
    capitalisme assure l’égalité des chances pour tous. Les chrétiens ont choisi le bon Dieu, qui est nécessairement blanc, contrairement à ces disciples de Mahomet
    et de Bouddha, qui ne sont que des barbares. Le rôle de l’Amérique est d’aller faire la police internationale pour gérer leurs conflits. On peut donc être un bon
    patriote, fidèle à son pays puisqu’il représente ce qu’il y a de plus juste en ce monde. Le peuple doit travailler, payer ses impôts et aller à la guerre de temps en
    temps, quand on lui désigne un méchant, pour ne pas que notre monde libre, développé et riche tombe aux mains des barbares d’outre-mer. Vous devez travailler,
    payer, obéir et mourir. Point à la ligne.
    Réfléchissez maintenant, en faisant abstraction de votre disque dur formaté par l’éducation et la télé, en n’utilisant que votre mémoire-vive, non contaminée
    par les données officielles. Tout ce que vous savez vous a été inculqué. Essayez maintenant de repartir à zéro. Tout nu sur la terre. Faites le vide. Faites vos
    choix.
    Où est-il écrit qu’on doit travailler cinq jours par semaine et donner 35% de nos revenus à une poignée d’individus qui en feront ce que bon leur semble?
    Qui a décidé que les enfants doivent passer la majorité de l’enfance assis sur une chaise à se taire?
    Auriez vous besoin d’obéir à une autorité pour marcher droit?
    A-t-on vraiment besoin de suivre un leader qui décide pour tout le monde, plutôt que de garder votre liberté individuelle et faire ce que vous voulez de votre
    vie?
    Accepteriez-vous qu’on vous impose une façade de brique et une entrée asphaltée pour votre maison?
    Iriez-vous faire la guerre chez le voisin ou opteriez-vous pour une amitié productive?
    Dans votre monde, est-ce que les femmes auraient besoin de lutter pour être les égales des hommes?
    Est-ce que la couleur de la peau déterminerait le destin des gens?
    Qui a décidé que c’était légal d’imposer un système d’intérêts absurde sur les hypothèques qui vous fera payer trois fois le prix de votre maison au bout de 25
    ans?
    Dans votre monde, laisseriez-vous des policiers embusqués à tous les coins de rue pour vous surveiller et vous distribuer des contraventions?
    Est-ce que vous inventeriez un Dieu qui vous défend de tout, qui mine votre conscience, qui vous dit qu’il est le seul vrai et que ceux des autres sont des
    mauvais Dieux?
    Le sexe serait-il une occasion de vous culpabiliser?
    Auriez-vous besoin d’une religion pour vous dire que voler, violer et tuer, c’est mal, ou ça irait de soi?
    La liste de ce qu’on tient pour acquis est interminable. Puisque ça a toujours été comme ça, on ne remet plus rien en question. On accepte que tous ces
    dogmes et des centaines d’autres constituent les bases de notre monde, les lois de notre vie. Il faut maintenant comprendre la place que cela occupe dans votre
    liberté qui n’existe pas vraiment.
    En effet, vous n’avez aucune liberté individuelle et votre vie repose sur une fondation de mensonges. Votre vie, au grand complet, appartient au
    gouvernement. Il décide ce que vous allez devenir, ce que vous avez le droit de faire ou de ne pas faire, comment vivre et quand mourir et a érigé autour de lui un
    mur infranchissable qui exclut tous ceux qui voudraient s’insurger. Vous êtes de vulgaires microbes tandis que son imposante bureaucratie constitue ses anticorps,
    des boucliers qui protègent les fonctionnaires d’éventuelles représailles contre les multiples abus criminels qu’ils commettent à répétition aux dépens des
    citoyens. Heureusement, il vous reste encore l’option réconfortante de ne pas y penser.
    Dès le départ, les dés sont pipés. La programmation commence dès le plus jeune âge. L’école vous inculque trois dogmes qui resteront bien ancrés dans vos
    têtes: votre vie ne vous appartient pas, vous n’avez aucune liberté individuelle et vous devez obéir à l’autorité. Elle vous prépare à mener une vie de petite fourmi
    ouvrière obéissante, alors que vous devriez être en train de jouer dehors en morvant du nez, à attraper des couleuvres et à mettre le feu aux quenouilles.
    Dès que les enfants sont capables de marcher-parler-chier tout seul, on commence leur endoctrinement en les enfermant cinq jours par semaine, sept heures
    par jour, cent quatre-vingts jours par année dans des écoles où ils passeront la majorité de leur temps à apprendre par cœur une quantité impressionnante de
    données superflues qu’ils oublieront au lendemain de l’examen. Il ne faut surtout pas les guider sur le sentier de la réflexion. On leur ordonne de se taire et de
    lever la main pour aller aux toilettes. Ce régime leur est devenu si pénible que nos bons médecins prescrivent de plus en plus de Ritalin et autres médicaments
    semblables pour s’assurer que les élèves tolèrent leur endoctrinement involontaire.
    Après l’école, les enfants se retrouvent au service de garde pendant quelques heures en attendant que leurs parents émergent victorieux de l’heure de pointe,
    parce qu’on a décidé que la journée de travail serait une heure plus longue que celle de l’école, question de foutre le bordel dans les vies de tout le monde. On
    donne aux gamins des devoirs à faire le soir, pour qu’ils sachent qu’ils ne peuvent échapper à l’autorité en rentrant à la maison. Le moule scolaire exclut toute
    réflexion, toute individualité, toute remise en question de l’ordre établi, il déteste les arts comme la vaginite, parce que les artistes prennent trop souvent une
    tangente subversive, à force de se questionner.
    Bien sûr, explorer la réalité de notre société doit forcément laisser de côté la lasagne de maman, la marche à la montagne et les mojitos sur une plage de Cuba.
    Gardons-les en mémoire pour l’instant. Nous reviendrons aux aspects positifs dans quelques heures, c’est promis!
    Quelques-uns qui réfléchissent parfois en dehors du moule avoueront plus tard avec grandiloquence n’être que des pions sur l’échiquier des dirigeants. C’est
    malheureusement se donner beaucoup d’importance. Comme le joueur d’échec n’a que huit pions, il n’est pas prêt à les sacrifier volontairement, alors que le
    gouvernement est prêt non seulement à vous tuer, mais également vos enfants si ça peut servir son intérêt. Pour quelques puits de pétrole, on envoie sans remords
    180 000 soldats bombarder 1,5 millions d’innocents tout nus sous leurs djellabas. Huit mille de ces soldats reviendront à la maison dans des sacs de plastique que
    les autorités recouvriront solennellement d’un drapeau tout en faisant tirer une salve de M16. Tout ce beau monde retournera ensuite tricher au golf. Nous ne
    sommes qu’une fine poussière sur l’échiquier. Même les pions nous passent dessus et nous balaient au passage.
    Tout ça est bien visible, mais on aime mieux ne pas y penser. On a mieux à faire: Continuer de faire des barbecues sur le petit bateau amarré à la marina
    locale, aller bouffer du popcorn au cinéma, feuilleter avec insouciance un magazine tout en prenant son petit-déjeuner sur une terrasse ensoleillée. Tandis qu’on
    s’insurge tout doucement pour réclamer des passages piétonniers, deux jours de vacances supplémentaires, des augmentations de salaires de 1% sur dix ans, et
    pour défendre les droits des lions et des baleines, le gouvernement s’organise pour que nous travaillions tout le temps; il vole notre argent durement gagné, le
    redistribue dans les poches de ses amis corporatifs et nous ordonne de la boucler. Docilement on l’écoute, muet comme un cochon de lait avec une pomme dans
    la bouche, tandis que les dirigeants festoyent sans honte.
    Comme l’a dit le grand comédien et philosophe américain George Carlin: «C’est un grand club et on n’en fait pas partie!» Tous ceux qui veulent se plaindre
    seront punis et tous ceux qui réclament la justice seront enfermés. Aux nouvelles, on nous montre des punks anarchistes qu’on arrête et qu’on enferme dans des
    paniers à salades. Ils n’ont pas l’air propre, ça leur apprendra à ne pas obéir à nos voleurs corporatifs, pense-t-on.
    Subrepticement, le gouvernement caché a fait main basse, un après l’autre, sur les médias de masse. Il a ainsi transformé les journaux imprimés, la radio et la
    télévision en de puissants instruments de propagande et de désinformation, qui dictent au bon peuple, déjà bien éduqué, ce qu’il doit penser sur à peu près tous
    les sujets. Il en profite, en passant, pour vous faire peur, un peu comme les papes, jadis, terrorisaient leurs serfs édentés qui cultivaient la terre au profit de leurs
    seigneurs, alors que ceux-ci s’épivardaient avec leurs filles dans la grange. Des bombes nucléaires, du cancer, des Chinois, de la drogue, des épidémies, des
    terroristes. Les médias vous diront la vérité sur les chiens écrasés et les meurtres commis dans le quartier, mais inventeront, comme de la fiction, tout ce qui
    concerne la politique et l’économie, sans aucune exception. Il s’agit de propager le message du bon gouvernement qui nous laisse tranquille, ou presque, tant
    qu’on travaille et paye nos impôts.

    Audio 2 : Audio la déprogrammation 2.mp3

    Les gouvernements occidentaux ont créé des organismes de répression qui leur permettent d’éliminer définitivement les plus bruyants, les militants, les activistes, les anarchistes, bref tous ceux qui représentent à leurs yeux des antipatriotes séditieux. Ces organismes paragouvernementaux comme la CIA, le Mossad, le MI6 ou la GRC sont devenus au fil des décennies des organisations autonomes qui complotent au profit du capitalisme, selon ses besoins. Les combattre peut sembler une mission impossible, mais tout espoir n’est pas perdu. Ils ont opéré avec tellement d’impunité dans leurs exactions contre l’humanité apathique, qu’ils en sont venus à baisser la garde et se croire invulnérables. Les agences de répression parlent maintenant de leurs crimes ouvertement, convaincus d’être à l’abri de la loi. Cette soi-disant démocratie est basée sur une belle fiction. Jamais on ne vous dira la vérité. Le gouvernement se charge de fabriquer votre opinion, à votre insu. Il manufacture votre consentement. Par la suite, vous la partagerez comme de dociles moutons bien repus, et vous aurez l’impression d’en savoir davantage que ceux qui n’ont pas suivi l’actualité. Vous devez comprendre que ces derniers ont simplement été moins exposés aux mensonges. Plus vous vous informez, plus vous êtes programmés, et plus difficile sera votre déprogrammation en raison de l’importance que vous accordez à ce qu’on vous livre et vous fait gober comme la vérité. Les vieilles blessures persistantes sont les plus longues à guérir. Le bon peuple innocent et crédule aime penser que «le gouvernement, c’est nous», parce qu’on leur a appris à dire ça, comme on leur a appris à répéter que «voter est le devoir de tout citoyen», comme on apprend aussi à un caniche à danser sur ses pattes arrières. Rien n’est plus faux ni plus absurde que ces deux formules. D’abord, l’action même de voter est un geste dramatique d’autodestruction, puisqu’elle légitimise le système des partis politiques, le mur séparant une poignée d’industriels et banquiers du reste de la population. On se sert du taux de participation aux élections pour affirmer que notre système démocratique est en santé, annulant ainsi toute nécessité de changement. Relisez la phrase précédente deux ou trois fois, ce charabia est un peu compliqué à comprendre: on est tous passés par le même système d’éducation après tout. Croire que nous sommes le gouvernement repousse la frontière de la naïveté humaine encore un peu plus loin. Même le gouvernement n’est pas le gouvernement et n’a que le pouvoir de règlementer la limite de vitesse et l’épaisseur de l’asphalte sur les routes. Et encore, l’épaisseur lui sera fortement suggérée par un lobbyiste de la construction qui déposera dans le compte d’un ministre 100 000 arguments convaincants. Alors, qui est le gouvernement? C’est une question importante, dont la réponse passe par la dissection scientifique de la démocratie instaurée ici depuis plus d’un siècle et demi, et qui est à l’image de la démocratie installée dans la plupart des pays occidentaux. Techniquement, la démocratie est le droit de tout citoyen de voter pour qui le représentera à la tête du pays, de la province ou de la ville. Les électeurs votent et la majorité l’emporte. C’est beaucoup plus noble qu’un État ouvertement dictatorial, oligarque, ploutocrate, monarchique ou communiste. La réalité, c’est que le système en place ici, comme aux États-Unis, en France ou en Angleterre, est une démocratie complètement factice, puisque cette apparence de choix se fait entre des candidats représentant tous exactement les mêmes intérêts: le capitalisme. C’est bon? On aime ça nous, la libre entreprise! Le système des partis politiques est l’invention politique la plus redoutable de tous les temps. Il permet aux banques et aux entreprises de contrôler outrageusement l’ensemble des citoyens d’un pays qui n’ont aucun recours. La démocratie nous «insphinctérise» de gauche à droite et du nord au sud, mais ça ne saurait nous émouvoir, puisque nous n’en sommes plus à l’exploration salace de chacun de nos orifices. Cette vérité ne s’applique qu’aux partis ayant un accès potentiel au pouvoir, puisque les autres seront toujours marginalisés par rapport aux plus forts. On les garde pour donner l’impression d’avoir un choix. Avez-vous déjà vu des différences notables sur l’état de vos finances, selon que le Parti libéral ou le Parti conservateur soit au pouvoir à Ottawa? Sur votre pouvoir d’achat, selon que le Parti libéral ou le Parti québécois soit élu au Québec? Bien que l’on puisse noter quelques caractéristiques philosophiques pathétiquement mineures attribuées aux différents partis, la réalité est la même: rien ne change vraiment, puisque les partis défendent tous la même cause de tous vos maux: le capitalisme. Le fucking capitalisme, aurais-je envie d’ajouter dans un un élan de révolte personnalisé. Tous les partis élus, qu’ils soient de gauche, de centre ou de droite, conservateur ou libéral, républicain ou démocrate, sont toujours redevables aux financiers de leurs partis et, dans le cas des démocraties, ces financiers sont responsables des sommes exorbitantes dépensées pendant leurs campagnes électorales. Notre système électoral n’est pas dysfonctionnel, il est plus inutile que les dents de sagesse. Notre seul choix est d’élire un homme de paille à tous les quatre ans. C’est ce même capital qui a transformé le communisme en échec lamentable partout où il est passé. C’est ce qui finit par tuer les dictateurs. Le véritable gouvernement n’est pas une entité politique, et encore moins les marionnettes qu’il met au pouvoir en tenant fermement les fils pour les manipuler. La démocratie n’existe pas et votre vie appartient au gouvernement. Le véritable gouvernement, c’est l’argent. Presque toute la planète vit sous la dictature du capital. Ceux qui échappent encore à ce destin sont ceux que les États-Unis attaquent dans le monde. Puisque l’Histoire est écrite par ceux qui gagnent les guerres, nos manuels sont truffés d’inexactitudes et de mensonges qui travestissent la réalité, omettant de parler des faits historiques et de ceux qui manipulent les gouvernements de polichinelles. C’est que leurs motivations sont injustifiables, indéfendables et ignobles. Avant le XIX e siècle, les intérêts sur les prêts n’existaient pas. Il était interdit de se servir de l’argent pour faire de l’argent, pour une simple question de morale. L’usurier était un criminel. Aujourd’hui, on a institué l’usure. Ceux qui ont fait le plus d’argent avec l’argent des autres figurent au panthéon de la réussite capitaliste, même s’ils n’ont jamais rien produit de concret pour qui que ce soit. Cette vérité ne peut ni être imprimée dans les journaux, ni révélée dans les médias, qui sont en totale collusion avec les dictateurs de l’usure. Demandez au magazine Forbes qui sont les 500 champions abuseurs de votre naïeveté? L’ensemble de notre société est un arbre dysfonctionnel parce ses racines sont pourries. Toutes les facettes de notre système doivent être repensées. C’est le cœur d’une horloge dont les engrenages (financier, boursier, éducatif, social ou judiciaire) sont édentés et les aiguilles figées dans le temps, comme le rôle de l’individu au sein de la société. Tout ce qu’on vous dit depuis votre naissance n’est que la pointe de l’iceberg de tout ce qu’on vous cache. Tout doit être remis en question. Revoir le temps qu’on passe à l’école ou au travail. Repenser l’argent qu’on verse aux assurances et aux banques, les lois qu’on place entre les mains des policiers et des juges. Identifier la poignée de criminels qui piétinent notre liberté individuelle. Comprendre le système monétaire indécent qui nous maintient dans un état d’endettement perpétuel. Je vais vous guider dans ce labyrinthe difficile à débusquer, en raison de la loi du silence qui le protège, mais dont les mécanismes sont très faciles à comprendre lorsque les faits sont clairement exposés. Vous avez le pouvoir de renverser votre programmation commencée à l’école, renforcée par le bouche-à-oreille entre programmés et qu’on met à jour quotidiennement à travers la diffusion massive de matériel de propagande que sont les journaux et la télévision. Vous devez faire table rase de tout ce que vous avez appris au cours de votre vie et ne plus jamais rien tenir pour acquis. Questionner tout ce qu’on vous impose comme si ce n’était que l’unique vérité, l’unique façon de faire et de penser. Toujours chercher à qui le crime profite. Les médias vous terrorisent pour vous mener par le bout du nez. On crée un vent de panique, en anonçant la présence soudaine d’un microbe non-identifié et c’est l’industrie pharmaceutique qui en profite. On fait la même chose avec une soi-disant menace nucléaire venant d’un pays musulman pour mieux en faire profiter l’industrie militaire. On annonce une pénurie de céréales et ce sont les fabricants d’OGM qui engrangent les profits. On annonce un réchauffement de la planète causé par l’activité humaine et les énergies vertes font des milliards. Survient un coup d’État contre un pays qui possède une banque centrale publique et aussitôt les banquiers privés se mettent à brasser de grosses affaires. Pour mieux contrôler les populations, les élites utilisent la peur et la terreur. Quand on craint, l’irrationnel s’installe et on ne pense plus qu’à survivre. Quand cette élite veut que vous lui obéissiez, votre télé fait bouh!, comme dans un poltergeist planifié par la bureaucratie. Notre vie est plus entourée de mensonges qu’un requin l’est de rémoras. D’abord, Dieu n’existe pas. Arrêtez, s’il vous plaît, c’est assez, nous sommes au III e millénaire. Vous ne l’avez jamais vu et ne le verrez jamais. Je le sais, c’est difficile à admettre, mais croyez ma parole d’athée profond, quand on n’y pense pas, on n’en a pas besoin. Et vaut mieux se faire à l’idée, pour éviter une déception, qui devrait cependant être aussi courte que votre dernier souffle. Vous êtes attendri par la naïveté d’un enfant qui guette l’arrivée du Père Noël au pied de la cheminée de la maison? Dieu est le père Noël des adultes. Nous sommes le fruit d’une évolution, partie d’une bactérie mouvante, d’un invertébré gluant, d’un poisson transformé, d’un amphibien téméraire, d’un mammifère poilu et d’un singe érigé. Dieu aurait beau être patient, il n’aurait pas attendu quelques centaines de millions d’années pour arriver enfin à une créature fidèle à son image nantie d’une capacité de réflexion dépassant le stade du dévorage d’antilope. On peut difficilement s’imaginer un vieillard avec une barbe blanche, tout nu, assis sur un nuage voilant ses parties intimes, observant pendant 125 millions d’années des dinosaures herbivores se faire bouffer par des dinosaures carnivores et croire qu’il eut soudainement un éclair de génie pour déclarer lentement: «Je devrais passer à autre chose». On entend encore souvent: «Dieu vous donne des épreuves en laissant mourir vos proches, pour renforcer votre besoin de son Excellence divine.» Dans le cas de l’Holocauste juif, où des familles entières furent décimées, on se demande encore à qui l’épreuve fut destinée. Ou encore: «Dieu, ce serait la vie pour toujours au paradis.» Alors imaginez la fiesta éternelle d’un bébé mort-né envoyé dans l’au-delà, qui n’a aucun souvenir et aucun regret, n’emportant que l’image d’une entrejambe pas vraiment sous son meilleur jour. Dieu, ce serait le pouvoir d’éradiquer toutes les maladies infantiles fauchant plein de petites vies, mais décidant de ne rien faire en préférant les regarder mourir au nom d’une indérrogeable politique non-interventionniste. S’il existait, il serait psychopathe, ne mériterait aucunement le dévouement que vous lui accordez et je voudrais personnellement lui foutre la baffe de l’Histoire. Vous ne croyez pas en Dieu, mais en une force supérieure? C’est ça Dieu! Cette «force supérieure» est juste un autre de ses nombreux noms. Vous niez que les fémurs de 12 pieds, datés de 55 millions d’années grâce au carbone 14, aient un jour relié le genou et la hanche d’un diplodocus? Vous êtes créationnistes et croyez qu’Adam et Ève ont bel et bien existé, ou que Noé a sauvé, grâce à son arche, le jaguar, le puma et le tatou d’un continent dont il ignorait l’existence? Je pense qu’il devrait y avoir une limite légale au déni. Au pire, l’accumulation graduelle des autres mensonges qu’on vous a racontés dans le cadre de votre programmation finira peut-être par vous convaincre de remettre en question le mythe sénile du vieux créateur, qui ne fait pas le poids devant le Big Bang. Une création aussi absurde que dieu, qui perd à partir d’ici sa première lettre majuscule, aurait normalement dû être laissée de côté depuis longtemps, avec l’évolution constante, bien que parfois navrante, du cerveau humain au fil des siècles. Mais les autorités ont vite compris que la foi en sa divine créature pouvait devenir un outil très efficace de contrôle des populations si on l’enrobait dans une religion qui impose ses dogmes et ses obligations. En menaçant le bon vilain d’ex-communion ou de périr sur un bûcher, on pouvait arriver à le rendre obéissant et servile. La peur provoque l’irrationalité. Les moutons qui s’échappaient parfois du troupeau étaient brûlés ou décapités, selon la volonté des vertueux représentants de la bonne parole. Le clergé représentait dieu sur terre, il pouvait empaler l’homosexuel et écarteler l’épileptique en brandissant sa bible vertueuse. L’athéisme était passible de peine capitale. On condamnait ainsi les plus lucides en les envoyant pour l’éternité dans l’enfer incandescent et relativement inhospitalier sous l’autorité du diable. L’homme a inventé dieu parce qu’il a peur de la mort. Les rois ont inventé la religion pour contrôler leurs sujets. Autrefois, le Pape et l’église terrorisaient les gens en les menaçant de les envoyer pour l’éternité dans les limbes ou dans l’enfer au côté du diable, on parlait de guerres imminentes, on brandissait la peur des sorcières et des Arabes. Comme la religion a perdu beaucoup de sa crédibilité en raison de ses nombreux massacres au nom du Bien et de la bonne parole, les médias l’ont remplacée par autre chose. Pour bourrer le crâne du citoyen docile et incapable de discernement, on fait appel maintenant aux épidémies, aux soucoupes volantes, aux bombes atomiques et encore aux Arabes. Vous le savez maintenant, vous comprenez déjà ce qu’on vous fait et ce qui se passe. Dans le pire des cas, si vous tenez absolument à votre conviction par tradition ou besoin personnel, n’invoquez plus jamais son nom pour justifier une guerre: sachez que vous êtes de moins en moins nombreux à y croire et l’athéisme grimpe en flèche.