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  • L'idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire

    « L'idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire »

    Dernière mise à jour : il y a 8 heures

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    Entretien avec Amèle Debey, pour L'Impertinent

     
     
     

    Ariane Bilheran est normalienne, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie et auteure de plus de vingt-cinq ouvrages. Ses domaines d'expertise sont le harcèlement, la paranoïa, les déviances du pouvoir et la reprise de son pouvoir personnel. Depuis le début de la crise Covid, elle fait partie de ceux qui ont tôt fait de déceler les incohérences et les abus des politiques mises en place. Depuis la Colombie, où elle réside, cette observatrice du psychisme humain a accepté de nous livrer son regard sur la situation actuelle.

     
     
     
     
     
     

    Amèle Debey, pour L'Impertinent : En tant que docteur en psychopathologie, qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la situation que nous vivons depuis 18 mois ?

     
     
     

    Ariane Bilheran : La violence des décideurs sur les populations, le harcèlement exercé sur les populations, à tous les niveaux. Idéologie, manipulation de masse, violence économique, violence sur les corps, censure, atteintes à la liberté d’expression.

     
     
     

    Un de vos domaines d’expertise est les déviances du pouvoir. Ce qui se passe en ce moment à de quoi nourrir votre réflexion ?

     
     
     

    Oui. Dès avril 2020, j’ai écrit un article appelé Totalitarisme sanitaire: «c’est pour ton bien»… Le mal radical. C’était encore un gros mot, on n’avait pas le droit d’en parler. Mais depuis, cela a fait son chemin. Après, j’ai éprouvé le besoin d’écrire un autre article en août que j’ai appelé Le moment paranoïaque, où j’ai trouvé l’expression de «déferlement totalitaire» qui, depuis, a bien circulé. Et puis, en décembre, je me suis exprimée sur Radio Canada à propos du totalitarisme actuel dont on voit la manifestation.

     
     
     

    Grâce à mon expertise, j’en ai repéré les symptômes très tôt: dans le caractère idéologique, c’est-à-dire le fait de présenter comme une vérité une fiction mensongère tout en demandant l’adhésion de la population à cette fiction. Le passage à l’acte: les obligations de confinement, la suppression des droits les plus élémentaires; les paradoxes permanents.

     
     
     
    « La souffrance engendrée sur les populations m’a frappée très tôt. »
     
     
     

    En Amérique du Sud par exemple, empêcher les gens d’aller travailler ne peut pas être dans l’intérêt de leur santé, parce que lorsqu’on n’a pas de source de revenus fruits de notre travail pendant plusieurs mois, et qu’on n’a pas d’aide, ce n'est à priori pas ce qui va nous mettre en bonne santé!

     

    La souffrance engendrée sur les populations m’a frappée très tôt. De la même façon, il y a une notion qu’on appelle le clivage, en psychologie, qui consiste à diviser un collectif en deux populations irréductibles qui ne peuvent plus s’entendre entre elles. Car l’une étant sous perfusion idéologique. Elles ne peuvent plus communiquer.

     

    J’ai travaillé pendant longtemps dans des organisations du travail. Quand elles devenaient pathogènes, créatrices de troubles psychosociaux au travail, j'en repérerais les mécanismes à différentes échelles. Que ce soient les manipulations émotionnelles, les contradictions, les mensonges, les paradoxes sur les discours, le fait de réduire la complexité du réel à un seul paradigme, à un seul paramètre, tout cela m’a paru quand même assez fou.

     
     
     

    On voit que ce sont les pays les plus riches qui ont réagi de la façon la plus disproportionnée. N’étions-nous pas installés dans une sorte de confort ?

     
     
     

    Je ne sais pas si la première phrase est juste. Parce que la Colombie n’est pas un pays riche et nous avons eu six mois de confinement extrêmement sévère. Il y a eu beaucoup de pays pauvres où cela s’est également joué comme ça.

     

    Par contre, dans les pays occidentaux, il y a eu beaucoup d’aides distribuées aux gens. Ils ont donc davantage eu l’impression que c’était pour leur bien cette affaire, puisqu’on les prenait en charge. Il y a donc eu moins de dissonances au départ sur ce point. La différence est sans doute là.

     
     
     

    Certains pensent tout de même que ces mesures étaient tout à fait justifiées.

     
     
     

    J’ai une seule question pour eux : on sait qu’en 2020, ne serait-ce que pour l’Amérique du Sud, les décisions politiques ont plongé dans la misère plus de 20 millions de gens. Près de 30 millions en 2021. Est-ce qu’on peut prendre soin de sa santé lorsqu’on est dans la pauvreté extrême? Est-ce vraiment justifié? Est-ce vraiment une politique tout à fait mesurée, équilibrée, qui prend en compte différents paramètres?

     
     
     

    Est-ce que la docilité des gens vous a surprise ?

     
     
     

    Oui et non. D’abord, je pense que tous les peuples ne réagissent pas de la même façon par rapport à leur passé. Au niveau européen, il y a souvent une croyance naïve que les gouvernants sont là pour notre bien. Ce qui fait qu’il est très compliqué de remettre en question deux choses: les gouvernements ne nous veulent pas du bien, mais en plus ils nous veulent sciemment du mal.

     
     
     

    Vous pensez vraiment que les gouvernements nous veulent sciemment du mal ?

     
     
     

    Peut-être pas tous. Mais je pense en effet que les décideurs à haut niveau et en particulier les soi-disant philanthropes qui, avec leurs milliards, auraient de quoi faire de la planète un paradis, nous veulent sciemment du mal.

     
     
     

    Dans quel but ?

     
     
     

    A partir du moment où vous avez confisqué la majorité des richesses au détriment d’une plus grande population, cette population représente une menace pour vous.

     
     
     

    C’est pourtant celle qui fait fonctionner le système, non ? Ils ont forcément besoin de nous.

     
     
     

    Dans quelle mesure ont-ils besoin de nous, je n’en sais rien. Ça ne me paraît pas évident. Nous sommes vus comme des pollueurs, des parasites. Je crois qu’à un moment donné, la question d’accumulation de richesses à un stade qu’on ne peut pas se représenter, ni vous, ni moi, fait tourner la tête si elle n’était déjà pas solide avant. Ça crée un gouffre incommensurable entre les pauvres et une toute petite minorité d’une classe extrêmement riche qui prétend dicter à la planète toutes sortes de choses. Et qui fait des gouvernants de simples exécutants.

     

    On voit bien que si les gouvernements étaient autonomes, ce ne se serait pas passé comme ça. Or, la marche de manœuvre pendant la crise était assez réduite, puisque tout le monde a appliqué à peu près la même politique. Et pas dans l’intérêt des peuples.

     
     
     

    Vous disiez récemment qu’il s’agissait d’une guerre des riches contre les pauvres?

     
     
     

    Oui. Encore une fois je pense que l’on observe l’arbre à ses fruits. On a un appauvrissement toujours croissant de la pauvreté et un enrichissement toujours plus grand de l’autre côté. Il y a des gens qui s’enrichissent considérablement sur la crise. On a basculé l’immense majorité de la population mondiale dans une extrême pauvreté, sans se préoccuper des impacts sur la santé.

     

    Il y a une intention de nuire, totalement assumée dans les discours d’ailleurs, dans les projets. Il y a un très fort déficit d’empathie de la part de cette micro-caste de très, très riches par rapport au reste de l’humanité. C’est à cela qu’on caractérise le harcèlement, d’ailleurs. Une partie des citoyens doit se sacrifier pour le bien commun. C’est une logique totalitaire. On se rend compte que ceux dont on exige le sacrifice sont à peu près toujours les mêmes.

     
     
     

    Il semblerait qu’on ait amené les gens à confondre les conséquences des mesures prises avec les conséquences du Covid. On a donc créé le contexte pour qu'ils aient envie de cette servitude volontaire dont parlais La Boétie. Comment peut-on expliquer cette situation ?

     
     
     

    Sur le plan de la philosophie politique, on peut l’expliquer par le fait qu’a été mis en place de façon assez clair et un peu partout un régime totalitaire. Il rencontre de la résistance ça et là, mais c’est le projet.

     

    Pourquoi totalitaire, parce qu’il vise la domination totale des individus, la rupture des classes, de l’appartenance sociale, des familles, jusqu’à l’intrusion dans l’intimité de la personne. Pour que le projet totalitaire fonctionne, il doit se maintenir au pouvoir grâce à la terreur, donc il faut un ennemi. Visible ou invisible. Auquel on va faire la guerre, pour justifier le terrorisme de l’État. Pour justifier aussi la suppression des libertés et des droits. Il faut une idéologie. Un discours qui mette en scène un ennemi contre lequel on va partir en guerre et qui, supposément, nous met en danger de mort. Il va falloir construire pour cela un discours mensonger, complètement déconnecté de la réalité de l’expérience. Mais afin qu’il puisse avoir une certaine légitimité, il faut qu’il évolue en permanence, pour empêcher qu’il soit figé et donc soumis à la critique.

     
     
     

    Il faut que l’idéologie réussisse à modifier la réalité. Ce n’est donc plus la réalité de l’expérience qui fait foi. Avec l’idéologie, on va modifier l’expérience pour qu’elle corresponde à ce qu’on est en train de raconter.

     
     
     

    Par exemple, si on désigne telle population comme paria, comme danger pour la nation, on va faire en sorte qu’elle devienne dangereuse. On va l’exclure économiquement, lui supprimer ses droits. Si on veut démontrer qu’elle met en danger la santé des individus, on va la mettre elle-même dans des conditions d’hygiène précaire, etc., etc. De telle sorte que le retour de la réalité finisse par correspondre à l’idéologie.

     
     
     
    « On crée les conditions pour que la réalité finisse par correspondre à l’idéologie. »
     
     
     

    En 2020, on n’a pas du tout pris les mesures nécessaires pour soigner. Au contraire, il y a eu une grande exposition des gens sur le plan de la santé. J’ai pris l’exemple économique tout à l’heure: quand vous n’avez plus à manger, que vous ne pouvez plus payer vos factures, comment faites-vous pour vous alimenter correctement, ne pas être dans l’angoisse et la précarité, vous protéger au niveau de votre santé et de votre immunité ainsi que vos enfants? Ce n’est donc pas du tout une politique en faveur de la santé, mais une politique de précarisation qui a eu lieu dans de nombreux pays du monde et qui a entraîné davantage de troubles de santé.

     
     
     

    Quand on interdit à des médecins de prescrire ou de soigner, on crée des maladies. Quand on renvoie les gens chez eux avec du Doliprane, on crée les conditions pour que la réalité finisse par correspondre à l’idéologie.

     
     
     

    Comment peut-on expliquer que la majorité des gens ne se rendent pas compte de tout cela ? N’y a-t-il pas un fonctionnement, au niveau du cerveau, qui fait que nous ne sommes pas capables d’envisager certaines réalités trop éloignées de notre ligne de pensées, au risque de devenir complètement fous ?

     

     

    Tout à fait. C’est lié à la violence. Il y a eu des chocs traumatiques répétés envoyés aux populations. De diverses manières, avec différents décors. Et ces chocs traumatiques ont été créés par les discours politiques, par les décisions prises, dont l’absurdité et l’arbitraire ont cassé tous les repères des gens. Il faut savoir que cette violence entraîne, pour le psychisme, la mise en place de mécanismes de défense. Le meilleur exemple : quand vous subissez un traumatisme grave, cela peut déclencher une amnésie. C’est un mécanisme de défense. Ou, encore une fois, on peut être dans le déni: le réel est tellement insupportable que je ne peux pas me le représenter.

     
     
     

    Donc je pense que moins on s’attend à la violence, plus on est vulnérable, comme c’est le cas des pays occidentaux qui ont l’habitude de fonctionnement plus équilibrés. Nier la réalité de la violence, ou la justifier, dans la mesure où il y a en face un discours très séducteur du type «on fait ça pour votre bien»: c’est très tentant d'y entrer. Je pense que la majorité des gens, et c’est bien normal, ne parvenant pas à comprendre ni accepter l’existence de la violence que ça véhicule, régressent sur le plan psychologique et se laissent prendre en charge par le discours dominant.

     
     
     

    Il y a également une bonne partie de gens qui préfère tout simplement ne pas s’interroger et suivre le mouvement, sans chercher à savoir si ce qu'il se passe est normal ou non.

     
     
     

    Oui, alors là c’est le syndrome du fonctionnaire qui fonctionne. C’est-à-dire qui préfère restreindre son champ de pensée et le réduire à la tâche qu’il a à exécuter. Car s’il devait penser vraiment ce qu'il se passe, probablement qu’il pourrait en devenir fou.

     
     
     

    Je pense que le psychisme protège, jusqu’à un certain point, les gens de ce basculement. De cette désintégration psychique.

     
     
     

    On constate aussi que ce n’est pas une question d’intellect, de connaissances, ni de niveau d’éducation. L’autrefois philosophe Raphaël Enthoven en est le parfait exemple.

     
     
     

    D’abord, c’est lié à une solidité psychologique et non pas à une intelligence. C’est lié à la capacité d’être ancré dans plusieurs choses et dans la capacité d’affronter la solitude, même si la majorité du groupe se désaxe. Ancré dans quoi ? Dans le rapport à la réalité. Dans le désirde vérité. Dans la valeur morale de se rendre compte, dans le réel, qu’on fait du mal aux gens.

     
     
     

    Il y a des profils très hétérogènes qui peuvent se retrouver dans une prise de conscience, mais tous sont caractérisés par plusieurs choses: d’abord, ils ont un fort ancrage dans la réalité, des gens qui ont plein de bon sens, des gens qui ont d’autres références, y compris chez leurs ancêtres, qui leur permettent d’apprécier d’une autre façon ce qu’il se passe, de sortir du discours dominant. Ensuite, ce sont des gens qui questionnent la légitimité de l’autorité; ils n’obéissent pas pour obéir, mais parce que le discours de l’autorité a du sens. Et enfin, la caractéristique commune à chaque fois, c’est de ne pas se satisfaire d’un à peu près au niveau de la vérité. Il y a une recherche de vérité, de compréhension. Et le quatrième point:ce sont des gens qui sont capables de faire face à l’isolement. Parce qu’en ce moment, penser au vent contraire, c’est être exposé au harcèlement, à l’isolement, à l’insulte, à la censure et pour cela, il faut avoir une sacrée solidité psychologique.

     
     
     

    Il faut bien se dire que le système devient fou, mais que quand on fait partie du système parce qu’on y a des avantages, des privilèges et que remettre en question la doxa dominante impliquerait de perdre ces privilèges et sa place dans ces groupes d’appartenance (groupes de pairs notamment), tout le monde n’est pas prêt à le faire. Je connais des gens qui ont des doubles discours. Des discours publics et des discours privés. Donc ils ne sont pas si naïfs que ça.

     
     
     

    Pourtant, j’avais tendance à penser que Raphaël Enthoven pouvait réunir ces caractéristiques.

     
     
     

    Il fait sans doute partie de groupes d’appartenance (par exemple, l’intelligentsia parisienne) qu’il n’est pas prêt à quitter. Et ces groupes d’appartenance ont fait cette allégeance-là. Cela met tout le monde face à des conflits de loyauté.

     
     
     

    C’est-à-dire ?

     
     
     

    On voit le prix qu’ont payé certains scientifiques, certains universitaires et certains chercheursà dire leur vérité. Si l’on n’est pas prêt à payer ce prix-là et si son groupe d’appartenance exige de manière implicite ou explicite une adhésion au dogme, pour accéder aux privilèges du sérail, on est réduit à une forme de soumission, consciente ou non.

     
     
     

    Quand Laurent Mucchielli se fait dédire par le CNRS, la question est de qui dépend le CNRS ? Qui a peur de perdre sa place ? Je ne suis pas sûre qu’il n’y ait que des endoctrinés là-dedans,si vous voulez. Je suis même sûre du contraire. Il y a des sommes d’intérêts, de corruptions, de peurs. Certains s’empêchent eux-mêmes de critiquer, de penser, pour ne pas perdre ces privilèges. Le plus ironique est que, souvent, ce sont les mêmes qui ont hurlé à la défense de la liberté d’expression en France.

     
     
     

    De manière plus générale, la collaboration des intellectuels avec les régimes totalitaires n’est pas nouvelle. Hannah Arendt avait exprimé son dégoût des intellectuels dès le début des années 1930 ; Klemperer avait été sidéré par l’opportunisme de certains universitaires; Günther Anders avait dit son aversion pour la complaisance active d’Heidegger, en particulier car ce dernier avait tous les outils de philosophie politique pour penser ce qu'li se passait.

     
     
     

    Vous disiez aussi que la crise sanitaire était un peu l’aboutissement d’une déliquescence qui a débuté il y a longtemps. Que vouliez-vous dire ?

     
     
     

    Le totalitarisme, c’est considérer que les individus sont des cellules interchangeables d’un même corps au sens propre, avec la suppression totale et l’éradication totale de toute singularité. La singularité c’est le fait qu’aucun individu n’est comparable à un autre sur Terre. Que tout le monde est unique, différent, avec l’humanité en partage, où « rien d’humain ne m’est étranger ». Le totalitarisme est la proposition inverse.

     
     
     

    Dans l’idée que nous sommes tous des cellules d’un même corps, il y a l’idée qu’il faut sacrifier les cellules cancéreuses, celles qui s’autonomisent du corps. Donc l’individu n’est passacré en soi, mais plutôt quelque chose qui peut être éliminé si on en a besoin. Et je pense que cela est en cours depuis très longtemps. C’est une perte à la fois de la transcendance, dela transmission, de valeurs morales et spirituelles. Et en même temps, c’est la profanation de tous les individus. «Vous ne pourrez plus rien cacher», c’est la proposition totalitaire: l’exact inverse de la pudeur, socle de la civilisation selon Hegel. On doit cacher notre intimité, c’est un devoir, elle ne peut pas être profanée sous peine de sombrer dans la barbarie.

     
     
     

    C’est en cours depuis longtemps, on le voit dans l’évolution du management au travail, dans la prolifération des écrans pour les enfants: ce sont des façons d’abraser complètement le sujet et de le nier dans ses besoins propres pour en faire un bon consommateur. On va mettre les gens dans des cases, où ils vont devenir a minima des instruments de production, et quand ils ne servent plus, qu’ils sont inutiles du point de vue de la production capitalistique,on les jette.

     
     
     

    Tout cela est le total inverse des valeurs qui ont été le socle de notre civilisation, mais ça fait longtemps que c’est à l’œuvre.

     
     
     

    Mais qu’est-ce qui a déclenché tout ça ? C’est à l’œuvre depuis combien de temps, selon vous ?

     
     
     

    C’est difficile à dire. Je pense qu’il y a une conjonction de plusieurs facteurs et ce n’est pas exhaustif: premièrement, le transhumanisme est la référence nazie par excellence, celle du surhomme. Cela veut dire que le nazisme, dans sa valeur première de recherche d’immortalité matérielle et de surhomme humain, qui en même temps est un humain modifié, n’est pas mort. L’idéologie de fond n’est pas morte. Le nazisme n’a pas été totalement pourchassé, il a fait des petits dans les sectes idéologiques de pouvoir qui ont pour vocation à s’étendre et visent l’expansion. Je pense que la question de la conquête idéologique d’un pouvoir mondial par des sectes occultes est rarement abordée, mais devrait être étudiée de très près. Mais ce n’est pas suffisant.

     
     
     

    Le deuxième point, c’est le développement technologique. On arrive à une époque – on y estsans doute depuis Hiroshima – où on n’arrive pas à se représenter, ni imaginer ce que les outils que nous créons sont capables d’engendrer. L’humanité engendre des monstruosités qu’elle n’a pas forcément les moyens de freiner, comme l’illustrent la création des chimères, le clonage, les trafics génétiques... Je pense que cela est aussi à œuvre.

     
    « Nous nous sommes laissé destituer des contre-pouvoirs. »
     
     
     

    Si on regarde du point de vue de l’instruction publique, il y a eu une volonté délibérée de supprimer l’apprentissage auprès des enfants. Ces sonnettes d’alarme ont été tirées par les enseignants. Il y a quand même un pouvoir qui orchestre le fait de rendre les citoyens dociles.Mais ça n’est pas nouveau. C’est la nature du pouvoir de comploter pour se maintenir. La question nouvelle, c’est que nous nous sommes laissé destituer des contre-pouvoirs.

     
     
     

    Peut-être, mais ça n’est qu’une hypothèse, que l’ère de la jouissance et de la consommation àtout va a fait s’effondrer les individus moralement. Mais c’est compliqué de répondre à cette question et je pense que la nature est polyfactorielle. En même temps, c’est presque inéluctable.

     
     
     

    La seule question qui aurait dû occuper l’humanité après la deuxième guerre mondiale, c’est: comment en est-on arrivé à un tel degré d’autodestruction ? Les gens ne se sont pas tellementpréoccupés de cette question. Ils ont voulu récupérer la vie; ils ont été incités à jouir de tout, mais cela aurait dû les préoccuper. Tout comme le fait que des chefs d’État aient aujourd’hui la possibilité de balancer des Hiroshima bis devrait nous préoccuper. Günther Anders n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme. Pourquoi avons-nous la capacité de nous autodétruire? Pourquoi la majorité des gens préfère être dans la jouissance plutôt que dans cette conscience, qui est certes très austère ? Parce que ce n’est pas très marrant de se poser la question de notre responsabilité. C’est plus confortable de se laisser régresser dans un statut de consommateur.

     
     
     

    Vous avez des réponses à cette question ? Pourquoi en est-on arrivés là ?

     
     
     

    Il y a eu, en tout cas du point de vue du développement des technologies de masse, de la publicité, du marketing etc. un encouragement, une dérégulation qui ont fait que les individus n’ont plus été protégés, en particulier de l’émergence de ces nouvelles technologies, des écrans. Et à partir du moment où l’on contrôle un cerveau et le temps de cerveau disponible, on contrôle toute possible révolte de la part des citoyens. C’est un peu le monde de Huxley.

     
     
     

    Ne pensez-vous pas que cette crise peut être une opportunité ? Tout ce qui se passe est tellement gros que ça ne peut que déclencher une révolte et aboutir sur quelque chose de positif, non ?

     
     
     

    Je ne sais pas, peut-être. Il me semble que c’est un peu David contre Goliath pour l’instant. On peut toujours espérer un miracle.

     
     
     

    Comment expliquer l’apathie totale de la gauche ? Et qu’il faille finalement compter sur la droite, voire l’extrême-droite, pour s’opposer aux mesures ?

     
     
     

    Ma réponse est peut-être un peu trash, mais je pense que la politique n’est plus du tout représentative des aspirations des peuples. C’est une caste qui se reproduit entre elle, selon des codes d’initiation conférés, et qui a trahi les peuples depuis longtemps. Quelle qu’elle soit. Ils roulent pour leur pomme. Les États sont managés comme de grandes entreprises, avec des actionnaires de l’ombre et des gens qu’on va placer aux commandes. On les remplace lorsqu’ils ne conviennent plus. On va orienter des sondages, des votes, jusqu’à les trafiquer dans certains pays.

     
     
     

    L’Impertinent a publié plusieurs articles sur la maltraitance des enfants, car l’état dans lequel se retrouve la génération de demain m’inquiète beaucoup. Quel est votre avis là-dessus ? A quoi vont ressembler les adultes dans 10 ans ?

     
     
     

    Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, du point de vue psychologique, la psychose paranoïaque produit des traumatismes en chaîne, des dissociations traumatiques et donc de la schizophrénie. On risque donc d’avoir, sur des esprits fragiles, une augmentation exponentielle des taux de suicides et une augmentation des pathologies de type schizophrène chez les enfants. C’est gravissime. Tous les totalitarismes s’en prennent systématiquement aux enfants, les endoctrinent, poussent à la délation, divisent les familles, tournent les enfants en opposition contre leurs parents, etc. On est dans cette politique-là.

     
     
     

    J’observe que certains de mes collègues passent beaucoup plus de temps à dénoncer les complotistes qu’à enquêter sur les véritables sujets et je me demande s’ils n’ont pas une part de responsabilité dans la radicalisation de certaines minorités ?

     
     
     

    Pour la radicalisation des minorités, il faut comprendre que le régime totalitaire fonctionne surun mode paranoïaque. Mais la paranoïa est partout. C’est une structure collective, non un psychisme seul. C’est la notion de la méfiance tous contre tous. Il va donc y avoir, dans l’opposition, des phénomènes en miroir de ceux qui sont dénoncés dans cette fameuse opposition. Finalement, pour certains, il peut y avoir aussi une vraie folie en miroir. C’est pourquoi il faut toujours faire attention aux assimilations qui sont faites.

     
     
     

    Dans l’idéologie sur la santé qui nous occupe, il y a la création d’une nouvelle langue. Celle-ciinclut a minima plus de 60 nouveau mots et d’expressions détournées de leur sens. A partir du moment où cette nouvelle langue est acceptée (comme le terme «complotiste» d’ailleurs, avec lequel on croit faire allusion à une certaine réalité mais sans savoir exactement bien laquelle, chacun y met de sa subjectivité interprétative), cela crée une adhésion au système. Si les opposants à cette politique générale acceptent cette nouvelle langue, ils en deviennentles promoteurs. C’est donc très compliqué. On le voit déjà à un tout petit niveau avec les anglicismes. Le terme «narratif» n’existe en français que comme un adjectif. Le terme exact est «narration». Pourtant, moi comprise, nous avons souvent utilisé « narratif » au lieu de «narration». C’est de la colonisation linguistique.

     
     
     

    Tout cela fait qu’on n’a plus la capacité de se représenter la réalité au travers de notre patrimoine, qui est une langue commune que nous partageons. Et, en prime, on n’a plus la capacité de communiquer avec les autres. Pour ce faire, il faudrait rentrer dans la nouvelle langue, mais elle n’a plus la capacité de désigner la réalité de l’expérience. Donc les dés sont pipés.

     
     
     

    On entend régulièrement, depuis près de deux ans, les gens nous dire que cette crise est bientôt finie. Comment est-ce que vous voyez les choses se terminer ?

     
     
     

    Mal. Le problème c’est qu’une fois qu’on est entrés dans l’idéologie, elle ne va pas lâcher le morceau. Cette histoire, je la vois se terminer de deux façons possibles: soit en guerre, soit enautodestruction qu’il ne va pas être possible de cacher. Ou les deux. Pour sortir de l’idéologie, il faut que la réalité soit suffisamment difficile pour que les gens se réveillent. Un peu comme dans les sectes desquelles les endoctrinés parviennent à se sortir lorsqu’un événement suffisamment grave est survenu.

     
     
     

    Tout ceci va mal se terminer. Par une recrudescence de violence. Y compris dans l’oppositionqui fera qu’elle pourra même ressembler à ce qu’elle dénonce. Ceux qui n’ont pas compris enthéorie devront comprendre en pratique. À partir du moment où vous niez qu’il y a une porte devant vous, vous allez devoir vous la prendre en pleine figure pour accepter son existence. Hannah Arendt disait que le totalitarisme s’effondre quand les masses cessent de croire. Le problème c’est qu’on n’y est pas.

     
     
     

    Et si cela s’arrêtait simplement, dans quelques mois, avec la levée totale de toutes les mesures et qu’on décidait enfin de vivre avec ce virus ?

     
     
     

    Non, parce que le sanitaire est un prétexte à une gouvernance mondiale de type totalitaire. À une mise sous contrôle totale de l’individu, dans ses mouvements, dans ses réflexions, dans ses faits et gestes. Ça ne marchera pas parce que ce n’est pas compatible avec la nature humaine. Mais ça ne veut pas dire que ça ne va pas créer des dégâts immenses. C’est déjà le cas.

     
  • Tout ce que vous devez savoir sur l'Huile Essentielle de Cardamone Bio

    Tout ce que vous devez savoir sur l'Huile Essentielle de Cardamone Bio

    Audio : he de cardamone.mp3

    Les herbes et les épices sont utilisées dans le monde entier depuis des milliers d'années comme ingrédients culinaires. Beaucoup de ces herbes et épices sont également largement célébrées pour leurs propriétés médicinales et bénéfiques pour la santé. L'une de ces épices est la cardamome.

     Cardamome : La reine des épices

    Peu de saveurs dans ce monde peuvent se comparer à la complexité aromatique de la cardamome. Surnommée à juste titre la «reine des épices», la cardamome a le pouvoir d'égayer les produits de boulangerie, de fournir une épine dorsale luxuriante aux tisanes et de tempérer les saveurs fortes avec une touche moelleuse de quelque chose en fleur. [1]

    La cardamome est fabriquée à partir des graines de deux espèces de plantes de la famille du gingembre (Zingiberaceae), à ​​savoir Elettaria cardamomum et Amomum subulatum . [2] Les graines se trouvent dans de petites gousses en forme de fuseau, qui ont des sections transversales triangulaires et des revêtements extérieurs semblables à du papier. Bien que les graines soient noires, les gousses de cardamome diffèrent en couleur et en taille selon les espèces.

    La majeure partie de la cardamome vendue dans le monde provient de plantes cultivées en Inde, au Sri Lanka, au Guatemala, en Malaisie ou en Tanzanie. Les gousses sont cueillies ou coupées juste avant que les plantes n'atteignent la maturité. Ils sont ensuite rincés et mis à sécher au soleil ou séchés à l'aide d'une machine.

    Il existe deux types de cardamome : la cardamome verte et la cardamome noire. La cardamome verte provient de E. cardamomum , également connue sous le nom de « vraie cardamome ». Le goût de la cardamome verte est décrit comme un croisement entre l'eucalyptus, la menthe et le poivre. En termes de saveur, la cardamome verte est plus citronnée que le fenouil et plus sucrée que le cumin.

    La cardamome verte est couramment utilisée dans les cuisines nordiques et moyen-orientales. C'est aussi la variété la plus vendue dans les supermarchés. La cardamome verte est idéale pour les plats sucrés, mais elle fonctionne aussi bien dans les plats salés.

    La cardamome noire, quant à elle, provient des gousses brunes plus sombres d' A. subulatum , qui est cultivée dans l'Himalaya. La cardamome noire a le goût d'une version plus douce de la cardamome verte mais avec un soupçon supplémentaire d'écorce et de fumée. Cela le rend plus approprié pour les plats salés, bien qu'il soit également généralement utilisé dans les plats sucrés du sud de l'Inde.

    La cardamome est une épice riche en antioxydants

    La cardamome contient une variété de composés végétaux bénéfiques, tels que les acides phénoliques et les stérols. En fait, des études phytochimiques ont révélé la présence de puissants antioxydants, tels que le limonène, le cinéole et le myrcène, dans la cardamome. [3]

    Les antioxydants sont des composés capables de neutraliser des molécules hautement réactives appelées radicaux libres. Les radicaux libres sont des sous-produits du métabolisme, ce qui signifie qu'ils sont naturellement générés par votre corps. Ils se forment également à la suite d'une exposition à des menaces environnementales, telles que la fumée de cigarette, les pesticides et les rayons ultraviolets (UV). À des niveaux très élevés, les radicaux libres peuvent provoquer un stress oxydatif, qui peut endommager les cellules saines et leurs composants. [4]

    Heureusement, les composés phytochimiques comme le limonène, le cinéol et le myrcène sont des capteurs de radicaux libres efficaces qui peuvent aider à protéger contre les radicaux libres. Selon une étude publiée dans la revue Basic & Clinical Pharmacology & Toxicology , le limonène peut protéger les globules blancs appelés lymphocytes du stress oxydatif et du dysfonctionnement mitochondrial. [5] Une étude publiée dans la revue Toxicology and Industrial Health a également rapporté que le cinéole et le myrcène ont de puissantes propriétés antioxydantes qui peuvent aider à combattre le stress oxydatif. [6]

    De plus, les antioxydants contenus dans la cardamome peuvent soutenir une glycémie saine qui se situe déjà dans la plage normale. Selon une étude publiée dans la revue Lipids in Health and Disease , le taux de sucre dans le sang des rats suivant un régime riche en graisses et en glucides est resté stable après avoir reçu de la poudre de cardamome. Les chercheurs ont attribué cet effet positif sur le contrôle de la glycémie à la présence de composés phénoliques dans la cardamome.

    Dans les temps anciens, les gens se rinçaient la bouche avec de la cardamome pour favoriser une santé dentaire optimale et rafraîchir leur haleine. Aujourd'hui, les chercheurs savent que les antioxydants contenus dans la cardamome sont responsables de ses bienfaits pour la santé bucco-dentaire. Une étude publiée dans la revue Ethnobotanical Leaflets a suggéré que les extraits de cardamome verte et noire sont des sources potentielles de nouveaux composés phytochimiques pouvant favoriser une santé dentaire optimale. [7]

    La cardamome était largement utilisée dans les civilisations anciennes comme remède naturel pour soulager les inconforts mineurs, notamment les tensions de la tête et du cou, la constipation occasionnelle et les nausées occasionnelles. Les chercheurs pensent que les effets bénéfiques de la cardamome contre ces affections mineures sont dus à son abondance d'antioxydants.

    L'huile essentielle de cardamome bio et ses bienfaits*

    L'épice de cardamome est disponible sous diverses formes, telles que les gousses entières, les graines entières décortiquées ou la poudre moulue. Vous pouvez également trouver de l'huile essentielle de cardamome dans de nombreux magasins d'aliments naturels. Parce que les huiles essentielles sont très concentrées, elles contiennent des quantités bien plus élevées de composés bénéfiques, y compris des composés aromatiques, que les plantes dont elles ont été extraites. C'est pourquoi les huiles essentielles sont utilisées en aromathérapie. [8]

    L'inhalation des arômes des huiles essentielles peut soutenir un système limbique sain - un ensemble de structures cérébrales impliquées dans le traitement et la régulation des émotions, la formation et le stockage des souvenirs, la libido et l'apprentissage. Ces structures comprennent l'hippocampe, l'amygdale et l'hypothalamus. Le système limbique est également fortement impliqué dans le maintien d'une pression artérielle, d'une respiration et d'un rythme cardiaque sains. [9] En tant que tels, les médecins naturopathes et les praticiens de la santé holistique croient que les huiles essentielles peuvent exercer un effet positif sur votre corps.

    L'huile essentielle de cardamome biologique contient tous les composés bénéfiques présents dans l'épice, y compris le limonène, le cinéol et le myrcène. On pense que ces composés sont responsables des nombreux bienfaits pour la santé de l'huile essentielle de cardamome biologique, tels que : [10]

    1. Aide à soulager les nausées causées par le mal des transports

    Traditionnellement, la cardamome est utilisée comme remède naturel contre les nausées, car elle peut aider à supprimer l'envie de vomir. L'huile essentielle de cardamome biologique offre le même avantage, selon une étude publiée dans le Avicenna Journal of Nursing and Midwifery Care . [11]

    1. Améliore naturellement l'humeur

    L'huile essentielle de cardamome biologique a un arôme rafraîchissant et vivifiant. Lorsqu'il est inhalé, il peut naturellement élever votre humeur. Les effets positifs de l'huile essentielle de cardamome biologique sur l'humeur peuvent être attribués à des composés actifs comme le limonène. Des études animales suggèrent que le limonène peut être utilisé en aromathérapie pour apaiser les sentiments de stress. [12][13]

    1. Soutient la circulation sanguine normale

    Selon une étude publiée dans le Journal of Health and Allied Sciences , l'inhalation d'huile essentielle de cardamome biologique est un excellent moyen de favoriser une circulation sanguine saine. [14] En médecine ayurvédique, l'huile de cardamome est également utilisée pour soutenir une libido saine. L'effet stimulant de l'huile vient de sa capacité à soutenir naturellement une circulation sanguine saine. [15]

    1. Rafraîchit naturellement l'haleine

    Selon des études, le cinéole, l'un des principaux composants actifs de l'huile essentielle de cardamome biologique, peut favoriser une santé bucco-dentaire optimale. [16][17] Lorsqu'elle est diluée et utilisée comme bain de bouche, l'huile essentielle de cardamome biologique peut aider à nettoyer vos dents et vos gencives et à rafraîchir naturellement votre haleine.

    Où trouver de l'huile essentielle de cardamome bio

    Compte tenu des nombreux bienfaits de l'huile essentielle de cardamome bio, vous pourriez être tenté d'acheter le premier flacon que vous pourrez trouver. Mais toutes les huiles essentielles ne sont pas égales. De nombreuses huiles essentielles vendues sur le marché ne sont pas biologiques, ce qui signifie qu'elles sont issues de plantes traitées avec des engrais synthétiques et des pesticides. Ces huiles essentielles sont mauvaises pour votre santé et peuvent augmenter votre risque d'exposition à des produits chimiques toxiques.

    Certains fabricants utilisent également des additifs et des charges pour maintenir les prix de leurs produits bas. La dilution des huiles essentielles de cette manière affecte la puissance des composés actifs qu'elles contiennent.

    Le magasin Health Ranger reconnaît les propriétés bénéfiques pour la santé des huiles essentielles propres et de haute qualité, c'est pourquoi nous vous proposons l' huile essentielle de cardamome biologique Health Ranger Select . Notre huile essentielle de cardamome biologique est vérifiée en laboratoire pour sa propreté et sa pureté. Il est 100% biologique et ne contient aucun conservateur chimique, additif ou agent de remplissage.

    Lorsque vous achetez une bouteille d' huile essentielle de cardamome biologique Health Ranger Select , vous pouvez être sûr que vous n'obtenez que de l'huile essentielle de cardamome de haute qualité, 100% biologique et d'origine éthique.

    Comment utiliser l'Huile Essentielle de Cardamome Bio

    L'huile essentielle de cardamome biologique Health Ranger Select peut être inhalée ou appliquée par voie topique. Parce que les huiles essentielles sont très concentrées, vous n'avez besoin d'utiliser que quelques gouttes à la fois pour profiter de leurs bienfaits. N'oubliez pas de diluer votre huile essentielle dans une huile végétale avant de l'appliquer sur votre peau.

    Voici un guide plus détaillé sur l’utilisation de l’huile essentielle de cardamome bio :

    Inhalation

    L'inhalation est le moyen le plus simple d'utiliser l'huile essentielle de cardamome bio. Vous avez le choix entre trois méthodes d'inhalation. La méthode la plus simple est d'ouvrir le flacon et d'inspirer profondément plusieurs fois. Veillez à ne pas laisser l'huile non diluée toucher votre peau.

    Pour la méthode par inhalation de vapeur, vous aurez besoin d'un bol d'eau chaude et d'une serviette. Posez le bol sur une table et ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle de cardamome bio. Placez la serviette sur votre tête et penchez-vous au-dessus du bol. Placez votre visage aussi près de l'eau que possible. Fermez les yeux et inspirez profondément plusieurs fois.

    Vous pouvez également diffuser l'huile essentielle et inhaler sa vapeur. Remplissez simplement votre diffuseur avec de l'eau du robinet propre à température ambiante. La plupart des diffuseurs ont une ligne de niveau d'eau à l'intérieur que vous pouvez utiliser comme guide pour éviter un remplissage excessif. Ajoutez 3 à 10 gouttes d'huile essentielle de cardamome bio et allumez le diffuseur. Inspirez profondément plusieurs fois.

    Application topique

    L'huile essentielle de cardamome biologique peut être diluée dans une huile végétale douce et appliquée sur la peau. Il est important de diluer votre huile essentielle pour éviter les irritations de la peau. Il aide également votre peau à absorber l'huile essentielle plus facilement.

    La plupart des huiles de support sont soit non parfumées, soit légèrement parfumées. En tant que tels, ils n'altéreront ni ne diminueront l'arôme naturel de l'huile essentielle de cardamome biologique. Des exemples de bonnes huiles de support sont l'huile d'olive, l'huile de jojoba et l'huile de noix de coco. Lorsque vous choisissez une huile de support, assurez-vous d'effectuer d'abord un test cutané pour vérifier toute réaction allergique.

    Suivez ces étapes pour effectuer un test de patch :

    1. Appliquez quelques gouttes d'huile de support à l'intérieur de votre poignet ou juste en dessous de votre oreille.
    2. Couvrir la zone avec un pansement. Après 24 heures, vérifiez que la zone n'est pas irritée.
    3. En cas d'irritation, rincez abondamment la zone.

     Une fois que vous avez choisi votre huile de support et que vous êtes prêt à diluer l' huile essentielle de cardamome biologique Health Ranger Select , suivez ces directives de dilution pour les adultes : [18]

    • Dilution 5% : 15 gouttes d'huile essentielle pour 6 cuillères à café d'huile végétale
    • Dilution à 3% : 20 gouttes d'huile essentielle pour 6 cuillères à café d'huile végétale
    • Dilution 5% : 30 gouttes d'huile essentielle pour 6 cuillères à café d'huile végétale
    • Dilution à 10 % : 60 gouttes d'huile essentielle pour 6 cuillères à café d'huile végétale

    Conservez l'huile essentielle de cardamome biologique diluée dans un endroit frais et sombre. Vous pouvez également le conserver au réfrigérateur si vous l'utilisez rarement.

    PS Les huiles essentielles sont d'excellents articles de troc pour le SHTF. Ils ont souvent une très longue durée de conservation et une variété d'utilisations différentes.

    *Ces déclarations n'ont pas été évaluées par la FDA. Ce produit n'est pas destiné à traiter, guérir ou diagnostiquer des maladies.

    Connaissez-vous d'autres façons dont l'huile essentielle de cardamome biologique peut soutenir votre santé ? Faites-nous savoir dans les commentaires ci-dessous!

     

    Les références

    [1] https://indianculture.gov.in/

    [2] https://www.thespruceeats.com/

    [3] https://lipidworld.biomedcentral.com/

    [4] https://www.hsph.harvard.edu/

    [5] https://onlinelibrary.wiley.com/

    [6] https://journals.sagepub.com/

    [7] https://core.ac.uk/

    [8] https://www.healthline.com/

    [9] https://www.indianjpsychiatry.org/

    [10] https://www.organicfacts.net/

    [11] https://www.sid.ir/

    [12] https://www.sciencedirect.com/

    [13] https://www.liebertpub.com/

    [14] https://www.thieme-connect.de/

    [15] https://www.india.com/

    [16] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/

    [17] https://www.mdpi.com/

    [18] https://www.healthline.com/

  • Les CHEMTRAILS publiés au Bulletin Officiel de l'état espagnol

    JOURNAL OFFICIEL DE L'ÉTAT
     
    Núm. 107 Vendredi 17 avril 2020 Sec. I.I. DISPOSITIONS GÉNÉRALES
    MINISTÈRE DE LA SANTÉ
    4492
    Ordonnance SND/351/2020, du 16 avril, autorisant les unités NBC des forces armées et l'unité d'urgence militaire à utiliser la 
    Les unités des forces armées et l'unité d'urgence militaire doivent utiliser des biocides autorisés par le ministère de la santé. 
    autorisé par le ministère de la santé à utiliser des biocides dans les travaux de désinfection pour faire face à la 
    de désinfection pour faire face à la crise sanitaire provoquée par le COVID-19. 
    COVID-19.
    Décret royal 463/2020 du 14 mars déclarant l'état d'alerte pour la gestion de la situation de crise. 
    pour la gestion de la situation de crise sanitaire causée par le COVID-19, prévoit une série de mesures 
    une série de mesures visant à protéger le bien-être, la santé et la sécurité des citoyens et à contenir la progression de la 
    la santé et la sécurité des citoyens, de contenir la progression de la maladie et de renforcer le système de santé publique. 
    système de santé publique.
    L'article 4.2.d) du décret royal 463/2020, du 14 mars, précité, stipule que, 
    pour l'exercice des fonctions qui y sont prévues et sous la direction supérieure de la 
    le président du gouvernement, le ministre de la santé a le statut d'autorité compétente déléguée, tant dans son propre domaine que dans celui de la santé publique. 
    l'autorité, tant dans son propre domaine de responsabilité que dans d'autres domaines qui ne relèvent pas de sa compétence. 
    les domaines qui ne relèvent pas de la sphère de compétence spécifique des autres chefs de service désignés comme compétents 
    des départements désignés comme autorités compétentes déléguées aux fins de la 
    aux fins de l'arrêté royal susmentionné.
    Plus précisément, conformément aux dispositions de l'article 4.3 de l'arrêté royal 
    En vertu du décret 463/2020, du 14 mars, le ministre de la Santé est habilité à publier les documents suivants 
    les ordres, résolutions, dispositions et instructions interprétatives qui, dans le cadre de sa délégation de pouvoir, sont 
    l'autorité déléguée, peuvent être nécessaires pour garantir la fourniture de tous les services, ordinaires ou non. 
    la fourniture de tous les services, ordinaires ou extraordinaires, de protection des personnes, des biens et des lieux, par le biais de la 
    des personnes, des biens et des lieux, par l'adoption de l'une des mesures prévues par la loi sur la protection de l'environnement. 
    prévue à l'article onze de la loi organique 4/1981, du 1er juin, sur l'état d'alarme, d'exception et de siège. 
    alarme, urgence et siège.
    Pour une mise en œuvre efficace de ces mesures, les autorités déléguées compétentes peuvent exiger que les 
    les autorités peuvent requérir l'action des forces armées, conformément aux dispositions de l'article 15.3 de l'Accord sur les forces armées. 
    Article 15.3 de la loi organique 5/2005, du 17 novembre, sur la défense nationale. 
    La défense nationale.
    Dans le domaine de la lutte contre la propagation du coronavirus, une attention particulière doit être accordée aux points suivants 
    la désinfection d'installations telles que les centres sociaux résidentiels, les hôpitaux et autres centres de santé. 
    centres sociaux résidentiels, hôpitaux et autres centres de soins de santé, établissements pénitentiaires, prison 
    et autres centres de santé, les établissements pénitentiaires, les centres de gestion du trafic et les plates-formes de transport. 
    Les forces armées accomplissent l'une de leurs tâches prioritaires.
    Le ministère de la santé a publié et mis à jour la liste des biocides à utiliser contre le nouveau coronavirus. 
    à utiliser contre le nouveau coronavirus, autorisé et enregistré en Espagne conformément à la loi sur la santé publique. 
    UNE-EN 14476, qui évalue le pouvoir virucide des antiseptiques et désinfectants chimiques. 
    les désinfectants chimiques. En particulier, en raison de leur efficacité particulière, certains des éléments suivants sont spécifiés 
    biocides établis dans le groupe principal 1 de l'article 1.1 du décret royal 830/2010, 
    du 25 juin, qui établit la réglementation relative à la formation pour effectuer des traitements avec des biocides. 
    les traitements avec des biocides.
    Parmi les techniques de désinfection les plus efficaces, on trouve l'utilisation de 
    moyens aériens, puisqu'à travers eux, avec les techniques de nébulisation, thermonébulisation et micro-nébulisation, l'utilisation de 
    permettent d'atteindre rapidement toutes les surfaces, évitant ainsi d'avoir recours à l'application manuelle, qui est plus lente. 
    l'application manuelle, qui est plus lente et n'atteint parfois pas toutes les surfaces en raison d'obstacles qui empêchent 
    en raison d'obstacles qui les empêchent d'être atteints.
    Les unités de défense NBC des forces armées et de l'Unidad Militar de Emergencias (UME) disposent des éléments suivants 
    d'urgence (UME) disposent de personnel, de ressources matérielles, de procédures et de l'infrastructure nécessaire. 
    une formation suffisante pour effectuer la désinfection aérienne, puisqu'il s'agit d'opérations qu'ils effectuent régulièrement, sauf qu'au lieu d'utiliser 
    les opérations qu'ils effectuent régulièrement, sauf qu'au lieu d'utiliser des biocides, ils utilisent d'autres produits chimiques décontaminants. 
    produits biocides, ils utilisent d'autres produits chimiques de décontamination. C'est pour cette raison que, compte tenu de ce qui précède 
    compte tenu de ce qui précède et afin d'améliorer et d'accélérer les opérations de désinfection dans tous les types de 
    désinfection de tous les types d'installations que le personnel des forces armées a effectuée, il est considéré que 
    il est considéré comme approprié d'autoriser, à titre exceptionnel et pour la durée de l'état de 
    état d'alarme, les unités de défense NBC des forces armées et l'UEM, 
    l'utilisation des désinfectants et des biocides du grand groupe 1 décrits à l'article 1.1 du décret royal 830/2010, Article 1.1 
    du Décret Royal 830/2010 du 25 juin 2010, qui établit le règlement de la 
    la réglementation relative à la formation pour effectuer des traitements avec des produits biocides, qui ont été autorisés et 
    autorisés et indiqués comme efficaces pour le contrôle de la pandémie de COVID-19.
    En vertu de celle-ci, conformément aux pouvoirs conférés par l'article 4.3 du décret royal 463/2020, du 
    Décret 463/2020, du 14 mars, je décide :
    D'abord.  Autorisation pour les unités NBC des forces armées et l'unité d'urgence militaire d'utiliser les services suivants 
    Unité d'urgence militaire à utiliser des biocides autorisés par le ministère de la santé.
    Les unités NBC des forces armées et l'unité d'urgence militaire sont autorisées à utiliser des biocides autorisés par le ministère de la santé. 
    L'unité d'urgence est autorisée à utiliser des biocides autorisés par le ministère de la santé dans le cadre de la désinfection générale des locaux publics et privés. 
    des espaces publics et privés, que les unités susmentionnées ont effectué pendant l'état d'alerte. 
    les unités susmentionnées, à utiliser les produits biocides du grand groupe 1, 
    décrite à l'article 1.1 du Décret royal 830/2010 du 25 juin 2010, qui établit les règles régissant l'activité de l'entreprise. 
    la réglementation relative à la formation pour effectuer des traitements avec des biocides, qui sont autorisés et 
    les produits biocides, qui sont autorisés et répertoriés par le ministère de la santé comme efficaces pour le 
    efficace dans la lutte contre le COVID-19.
    De même, les unités indiquées dans le paragraphe précédent sont autorisées à utiliser 
    des procédures de désinfection aérienne, en utilisant les techniques de nébulisation, thermonébulisation et micronébulisation, 
    techniques pour l'exécution des travaux de désinfection susmentionnés. 
    la désinfection.
    Deuxièmement.  Validité.
    Les mesures prévues par le présent arrêté sont applicables pendant la durée de validité de la 
    de l'état d'alarme déclaré par le décret royal 463/2020, du 14 mars, et de ses éventuelles prolongations. 
    extensions possibles.
    Trois.  Effets.
    Le présent arrêté entre en vigueur le jour même de sa publication au Journal officiel de l'État. 
    Gazette d'Etat.
    Quatrièmement.  Appels.
    Cet arrêté, qui met fin à la procédure administrative, peut faire l'objet des recours suivants 
    un recours administratif peut être introduit dans un délai de deux mois à compter du jour suivant celui de sa publication, devant l'autorité administrative centrale. 
    de sa publication, devant la chambre du contentieux administratif de la Cour suprême, 
    conformément aux dispositions de l'article 12 de la loi 29/1998, du 13 juillet, 
    réglementant la Juridiction Contentieuse-Administrative.
    Madrid, 16 avril 2020.- Le ministre de la Santé, Salvador Illa Roca.