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Le fil d'Ariane - Page 7

  • Les cellules foetales : leur rôle sur le corps de la mère

     

    Les cellules foetales : leur rôle sur le corps de la mère

    Source : https://www.babyboom.be/fr/article/les-cellules-foetales--leur-role-sur-le-corps-de-la-mere
    Durant la grossesse, mère et fœtus sont en communication permanente grâce au placenta, et il est possible que le fœtus transmette à sa mère certaines de ses cellules via le sang. Quels sont les effets de ces cellules lorsqu'elles restent plusieurs années dans le corps de la maman ?

    Pendant la grossesse, la mère et l'enfant partagent tout : nutriments, oxygène, etc. Mais l'enfant peut aussi partager avec sa maman ses propres cellules, et certaines d'entre elles circulent dans le sang de la mère. Lorsqu'elles passent entre les mailles du système immunitaire, ces cellules se logent dans les tissus. Ainsi, poumons, cœur, seins, ou encore cerveau peuvent abriter des cellules du bébé et parfois même pendant des décennies. Ce phénomène a un nom : microchimérisme fœtal, et est connu depuis plus d'un siècle.

    Ces cellules, sont-elles néfastes ou bénéfiques pour la maman ?

    Pour la première fois, une équipe de chercheurs américains a passé en revue près de 120 études pour répondre à cette question, et ils ont publié leurs travaux le 28 août 2015, dans la revue BioEssays. Selon eux, ce don du fœtus apporterait à la mère son lot de bonnes et mauvaises choses, phénomène qu'il nomme "la coopération et le conflit". Les effets des cellules sont classés en trois catégories : neutres, bénéfiques et néfastes.

    Quels effets positifs ?

    Les cellules fœtales ont cette particularité d'agir à la manière de cellules souches et donc d'être capable de se différencier en fonction de l'environnement.
    Par exemple : une cellule fœtale migrant vers le cerveau peut tout à fait se transformer en neurone.

    Les chercheurs ont surtout montré que le microchimérisme fœtal a un effet réparateur sur les blessures internes et les cicatrices, favorisant la disparition par exemple de lésions du foie. Les cellules fœtales pourraient s'avérer alors utiles dans la guérison de la cicatrice liée à la césarienne.

    Ceci étant, tous ces bénéfices restent au stade d'observation car aucun mécanisme clair d'action n'a été jusqu'alors identifié.

    Quelles conséquences néfastes ?

    Selon les chercheurs, les cellules fœtales auraient la capacité de perturber le système immunitaire de la maman, créant des inflammations persistantes, et à long terme des maladies auto-immunes. Ce dérèglement pourrait expliquer pourquoi les femmes souffrent plus de polyarthrite rhumatoïde par exemple.

    D'autres maladies comme le cancer ou la ménopause précoce sont évoquées dans l'étude comme résultant de façon hypothétique de l'invasion des cellules fœtales.

    Les preuves sont encore fragiles : seules des études de corrélation et non de causalité permettent d'émettre ces pistes !

    "Les futures recherches devront utiliser des méthodes plus précises pour détecter les cellules fœtales et déterminer leurs fonctions" précisent les chercheurs.

    Des interrogations qui subsistent...

    Le phénomène du microchimérisme fœtal continue d'intriguer les chercheurs. De nombreuses questions subsistent encore : que se passe-t-il lorsque les cellules fœtales du premier enfant rencontrent celles du deuxième ? Ou encore peut-on hériter des cellules fœtales de nos parents, de nos frères, de nos sœurs ?
    Les cellules fœtales restent donc encore un vaste sujet à explorer.

  • Trois mesures fixées par le ministre de la santé (Olivier VÉRAN) jugées illégales et annulées par le Conseil d’État

    Juin 2023. Contrôle de l’obligation vaccinale contre la Covid-19 : trois mesures fixées par le ministre de la santé (Olivier VÉRAN) jugées illégales et annulées par le Conseil d’État

    AUDIO : textaid-20230614-095708.mp3

    Mardi 13 juin 2023, le Conseil d’État (CE, 5ème et 6ème chambres réunies, n°459447) rend une décision qui pourrait concerner tous les professionnels de santé exerçant en libéral.

     

    Un confrère pharmacien titulaire d’une officine (en ville) saisit le Conseil d’État en lui demandant d’« annuler » l’instruction du ministre des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, du 28 octobre 2021.

     

    Cette instruction (n°DGOS/RH2/2021/218) concerne le contrôle de l’obligation vaccinale contre la Covid-19 des professionnels de santé libéraux. Elle précise les « suites à donner en cas de non-respect par un professionnel de santé de son obligation vaccinale ». Elle « a pour objet de présenter la procédure de sanction applicable aux professionnels de santé libéraux n’ayant pas respecté l’obligation vaccinale prévue par la loi n°2021-1040 du 5 août 2021 » (obligation vaccinale contre la Covid-19). Ce contrôle est confié aux agences régionales de santé (ARS).

     

     

    I.     Ce que prévoit cette instruction du ministre des solidarités et de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, du 28 octobre 2021

     

    En cas de manquement d’un professionnel de santé à l’obligation de vaccination, cette instruction prévoit notamment les mesures suivantes : le directeur général de l’ARS informe l’intéressé de sa suspension d’exercice et de la suspension des remboursements aux assurés sociaux par l’assurance maladie à l’issue d’un délai de trente jours

     

    Ce directeur général de l'ARS informe également le conseil départemental de l’ordre professionnel compétent ainsi que la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du lieu d’exercice principal du professionnel de santé. À son tour, cette CPAM informe les assurés sociaux suivis habituellement par ce professionnel de la suspension dont il fait l’objet.

     

    En cas de poursuite de l’activité par le professionnel, cette instruction prévoit que le conseil départemental de l’ordre compétent peut être saisi d’une plainte pour manquement déontologique.

     

    Même en l’absence de décision de suspension ou d’action disciplinaire, cette instruction prévoit que le professionnel de santé ne peut plus procéder à des téléconsultations. Il ne peut plus non plus se faire remplacer, même sans contrepartie financière.

     

    Cette instruction prévoit aussi que les pharmacies d’officine doivent être fermées en cas de méconnaissance de cette obligation vaccinale par le pharmacien titulaire.

     

     

    II.  Ce que vient de décider le Conseil d’État ce mardi 13 juin 2023

     

    Le Conseil d’État considère que cette instruction du 28 octobre 2021 « est susceptible de produire des effets notables sur la situation de ces professionnels ».

     

    Concernant « la suspension des remboursements par l’assurance maladie à l’issue d’un délai de prévenance de trente jours » qui se traduit pour les pharmaciens d’officine par le fait que les médicaments délivrés sur prescription médicale par un pharmacien suspendu ne pourront plus donner lieu à remboursement par l’assurance maladie, le Conseil d’État juge que « le ministre chargé de la santé a ajouté aux dispositions de l’article 14 de la loi du 5 août 2021 » une « règle nouvelle ». Il juge que le ministre a « ainsi fixé une règle nouvelle entachée d’incompétence » : la fixation de cette règle ne relève pas de sa compétence.

     

    Selon le Conseil d’État, le ministre chargé de la santé a également « fixé une règle nouvelle entachée d’incompétence » lorsqu’il interdit aux pharmaciens titulaires de se faire remplacer et quand il prévoit la fermeture des pharmacies d’officine dans tous les cas. Aucune loi et aucun règlement n’avaient habilité le ministre à prendre ces règles nouvelles, constate la plus haute juridiction administrative.

     

    Eu égard à ce constat, le Conseil d’État décide l’annulation des trois mesures suivantes prévues par cette instruction du 28 octobre 2021 du ministre chargé de la santé :

     

    1.  Annulation de la mesure de suspension des remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien n’ayant pas respecté l’obligation vaccinale contre la Covid-19 ;

     

    2.  Annulation de la mesure interdisant aux pharmaciens libéraux non vaccinés de se faire remplacer ;

     

    3.  Annulation de la mesure visant la fermeture, dans tous les cas, des pharmacies d’officine dont le pharmacien titulaire est suspendu en raison de sa méconnaissance de l’obligation vaccinale.

     

    Le Conseil d’État demande aussi à l’État de verser 3 000 euros au titre de l’article L.761-1 du code de justice administrative (frais d’avocat) ainsi répartis : 1 500 euros au pharmacien titulaire suspendu ; et 1 500 euros à la pharmacie d’officine (personne morale).

     

     

    Il reste à savoir si tous les professionnels de santé libéraux concernés, et pas seulement les pharmaciens titulaires d’officine, pourraient bénéficier de cette décision.

     

     

     

     

    Docteur Amine UMLIL

    Pharmacien - Juriste (Droit de la santé)

  • Résumé de la Conférence médicale sur les maladies malignes à Berlin - Allemagne Quelques points intéressants

    Résumé de la Conférence médicale sur les maladies malignes à Berlin - Allemagne
    Quelques points intéressants
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    Audio : résumé.mp3
    1. Non à la réutilisation de l'huile
    2. Pas de lait en poudre
    3. Pas de Maggie Cubes
    4. Pas de jus gazéifié (32 morceaux de sucre par litre)
    5. Pas de sucres transformés
    6. Pas de micro-ondes
    7. Pas de mammographie prénatale, mais echomamar peut être utilisé
    8. Ne portez pas de soutiens-gorge trop serrés ou ne les portez pas après le travail
    9. Non à l'alcool
    10. Non au réchauffage des plats surgelés
    11. Ne stockez pas d'eau dans le réfrigérateur dans des bouteilles en plastique.
    12. Toutes les pilules contraceptives ne sont pas bonnes parce qu'elles altèrent le système hormonal de la femme et causent le cancer.
    13. Les déodorants sont dangereux, surtout lorsqu'ils sont utilisés après le rasage.
    14. L'allaitement est moins susceptible de causer le cancer que le lait maternisé.
    15. Les cellules cancéreuses mangent principalement du sucre et tout le sucre artificiel, même brun.
    16. Un patient cancéreux qui s'abstient de sucre dans son alimentation constate que sa maladie a reculé et qu'il peut vivre longtemps. Sucre = l'ennemi mortel.
    17. Une tasse de bière reste dans le corps pendant 5 heures, et pendant ce temps, les organes du système fonctionnent au ralenti à cause de cette tasse

    Oui à:
    ⃣ Légumes
    ⃣ Du miel en quantité raisonnable à la place du sucre
    ⃣ Des protéines végétales comme les haricots au lieu de la viande
    4 ⃣ deux verres d'eau à jeun avant de se brosser les dents et au réveil en buvant de l'eau conservée dans la chambre à la même température ambiante
    ⃣ Repas non réchauffés
    ⃣ Jus anti-cancer :
    Aloe vera + gingembre + persil + céleri + bromélaïne (coeur d'ananas).. Mélanger et boire à jeun.
    ⃣ Autres jus anticancéreux : Corosol (sans pépins) + bromélaïne.
    ⃣ Mangez des carottes crues ou cuites ou leur jus tous les jours.

    L'American Physicians Association a donné des réponses sur la cause du cancer :
    ⃣ Ne buvez pas de thé dans un gobelet en plastique
    ⃣ Ne mangez rien de chaud dans un sac en papier ou en plastique. Exemple : pommes de terre (frites).
    ⃣ N'utilisez pas de plastique au micro-ondes

    Rappeler:
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