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  • Voltaire, Des conspirations contre les peuples ou des proscriptions, 1766

    Voltaire, Des conspirations contre les peuples

     

    ou des proscriptions, 1766

     

    CONSPIRATIONS OU PROSCRIPTIONS JUIVES.

    Lien : http://www.societe-voltaire.org/conspirations.php

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    L’histoire est pleine de conspirations contre les tyrans; mais nous

    ne parlerons ici que de conspirations des tyrans contre les peuples. Si l’on remonte à la plus haute antiquité parmi nous; si l’on ose chercher les premiers exemples des proscriptions dans l’histoire des Juifs; si nous séparons ce qui peut appartenir aux passions humaines de ce que nous devons révérer dans les décrets éternels; si nous ne considérons que l’effet terrible d’une cause divine, nous trouverons d’abord une proscription de vingt-trois mille Juifs après l’idolâtrie d’un veau d’or; une de vingt-quatre mille pour punir l’Israélite qu’on avait surpris dans les bras d’une Madianite; une de quarante-deux mille hommes de la tribu d’Ephraïm, égorgés à un gué du Jourdain. C’était une vraie proscription, car ceux de Galaad, qui exerçaient la vengeance de Jephté contre les Éphraïmites, voulaient connaître et démêler leurs victimes en leur faisant prononcer l’un après l’autre le mot shibolet au passage de la rivière; et ceux qui disaient sibolet, selon la prononciation éphraïmite, étaient reconnus et tués sur-le-champ. Mais il faut considérer que cette tribu d’Éphraïm ayant osé s’opposer à Jephté, choisi par Dieu même pour être le chef de son peuple, méritait sans doute un tel châtiment.

    C’est pour cette raison que nous ne regardons point comme une injustice l’extermination entière des peuples du Chanaan; ils s’étaient sans doute attiré cette punition par leurs crimes; ce fut le Dieu vengeur des crimes qui les poursuivit; les Juifs n’étaient que les bourreaux.

    CELLE DE MITHRIDATE.

    De telles proscriptions, commandées par la Divinité même, ne doivent pas sans doute être imitées par les hommes; aussi le genre humain ne vit point de pareils massacres jusqu’à Mithridate. Rome ne lui avait pas encore déclaré la guerre, lorsqu’il ordonna qu’on assassinât tous les Romains qui se trouvaient dans l’Asie Mineure. Plutarque fait monter le nombre des victimes à cent cinquante mille; Appien le réduit à quatre-vingt mille.

    Plutarque n’est guère croyable, et Appien probablement exagère. Il n’est pas vraisemblable que tant de citoyens romains demeurassent dans l’Asie Mineure où ils avaient alors très peu d’établissements. Mais, quand ce nombre serait réduit à la moitié, Mithridate n’en serait pas moins abominable. Tous les historiens conviennent que le massacre fut général, et que ni les femmes ni les enfants ne furent épargnés.

    CELLES DE SYLLA, DE MARIUS, ET DES TRIUMVIRS.

    Mais, environ dans ce temps-là même, Sylla et Marius exercèrent sur leurs compatriotes la même fureur qu’ils éprouvaient en Asie. Marius commença les proscriptions, et Sylla le surpassa. La raison humaine est confondue quand elle veut juger les Romains. On ne conçoit pas comment un peuple chez qui tout était à l’enchère, et dont la moitié égorgeait l’autre, pût être dans ce temps-là même le vainqueur de tous les rois. Il y eut une horrible anarchie depuis les proscriptions de Sylla jusqu’à la bataille d’Actium; et ce fut pourtant alors que Rome conquit les Gaules, l’Espagne, l’Égypte, la Syrie, toute l’Asie Mineure, et la Grèce.

    Comment expliquerons-nous ce nombre prodigieux de déclamations qui nous restent sur la décadence de Rome dans ces temps sanguinaires et illustres? Tout est perdu, disent vingt auteurs latins; «Rome tombe par ses propres forces, le luxe a vengé l’univers.» Tout cela ne veut dire autre chose, sinon que la liberté publique n’existait plus; mais la puissance subsistait; elle était entre les mains de cinq ou six généraux d’armée; et le citoyen romain, qui avait jusque-là vaincu pour lui-même, ne combattait plus que pour quelques usurpateurs.

    La dernière proscription fut celle d’Antoine, d’Octave, et de Lépide; elle ne fut pas plus sanguinaire que celle de Sylla.

    Quelque horrible que fût le règne des Caligula et des Néron, on ne voit point de proscriptions sous leur empire; il n’y en eut point dans les guerres des Galba, des Othon, des Vitellius.

    CELLE DES JUIFS SOUS TRAJAN.

    Les Juifs seuls renouvelèrent ce crime sous Trajan. Ce prince humain les traitait avec bonté. Il y en avait un très grand nombre dans l’Égypte et dans la province de Cyrène. La moitié de l’île de Chypre était peuplée de Juifs. Un nommé André, qui se donna pour un messie, pour un libérateur des Juifs, ranima leur exécrable enthousiasme qui paraissait assoupi. Il leur persuada qu’ils seraient agréables au Seigneur, et qu’ils rentreraient tous enfin victorieux dans Jérusalem, s’ils exterminaient tous les infidèles dans les lieux où ils avaient le plus de synagogues. Les Juifs, séduits par cet homme, massacrèrent, dit-on, plus de deux cent vingt mille personnes dans la Cyrénaïque et dans Chypre. Dion et Eusèbe disent que, non contents de les tuer, ils mangeaient leur chair, se faisaient une ceinture de leurs intestins, et se frottaient le visage de leur sang. Si cela est ainsi, ce fut, de toutes les conspirations contre le genre humain, dans notre continent, la plus inhumaine et la plus épouvantable; et elle dut l’être, puisque la superstition en était le principe. Ils furent punis, mais moins qu’ils ne le méritaient, puisqu’ils subsistent encore.

    CELLE DE THÉODOSE.

    Je ne vois aucune conspiration pareille dans l’histoire du monde, jusqu’au temps de Théodose, qui proscrivit les habitants de Thessalonique, non pas dans un mouvement de colère, comme des menteurs mercenaires l’écrivent si souvent, mais après six mois des plus mûres réflexions. Il mit dans cette fureur méditée un artifice et une lâcheté qui la rendaient encore plus horrible. Les jeux publics furent annoncés par son ordre, les habitants invités: les courses commencèrent; au milieu de ces réjouissances, ses soldats égorgèrent sept à huit mille habitants; quelques auteurs disent quinze mille. Cette proscription fut incomparablement plus sanguinaire et plus inhumaine que celle des triumvirs; ils n’avaient compris que leurs ennemis dans leurs listes; mais Théodose ordonna que tout pérît sans distinction. Les triumvirs se contentèrent de taxer les veuves et les filles des proscrits. Théodose fit massacrer les femmes et les enfants, et cela dans la plus profonde paix, et lorsqu’il était au comble de sa puissance. Il est vrai qu’il expia ce crime; il fut quelque temps sans aller à la messe.

    CELLE DE L’IMPÉRATRICE THÉODORA.

    Une conspiration beaucoup plus sanglante encore que toutes les précédentes fut celle d’une impératrice Théodora, au milieu du IXe siècle. Cette femme superstitieuse et cruelle, veuve du cruel Théophile, et tutrice de l’infâme Michel, gouverna quelques années Constantinople. Elle donna ordre qu’on tuât tous les manichéens dans ses États. Fleury, dans son Histoire ecclésiastique, avoue qu’il en périt «environ cent mille». Il s’en sauva quarante mille qui se réfugièrent dans les États du calife, et qui, devenus les plus implacables comme les plus justes ennemis de l’empire grec, contribuèrent à sa ruine. Rien ne fut plus semblable à notre Saint-Barthélemy, dans laquelle on voulut détruire les protestants, et qui les rendit furieux.

    CELLE DES CROISÉS CONTRE LES JUIFS.

    Cette rage des conspirations contre un peuple entier sembla s’assoupir jusqu’au temps des croisades. Une horde de croisés, dans la première expédition de Pierre l’Ermite, ayant pris son chemin par l’Allemagne, fit vœu d’égorger tous les Juifs qu’ils rencontreraient sur leur route. Ils allèrent à Spire, à Vorms, à Cologne, à Mayence, à Francfort; ils fendirent le ventre aux hommes, aux femmes, aux enfants de la nation juive qui tombèrent entre leurs mains, et cherchèrent dans leurs entrailles l’or qu’on supposait que ces malheureux avaient avalé.

    Cette action des croisés ressemblait parfaitement à celle des Juifs de Chypre et de Cyrène, et fut peut-être encore plus affreuse, parce que l’avarice se joignait au fanatisme. Les Juifs alors furent traités comme ils se vantent d’avoir traité autrefois des nations entières; mais, selon la remarque de Suarez, «ils avaient égorgé leurs voisins par une piété bien entendue, et les croisés les massacrèrent par une piété mal entendue». Il y a au moins de la piété dans ces meurtres, et cela est bien consolant!

    CELLE DES CROISADES CONTRE LES ALBIGEOIS.

    La conspiration contre les Albigeois fut de la même espèce et eut une atrocité de plus: c’est qu’elle fut contre des compatriotes, et qu’elle dura plus longtemps. Suarez aurait dû regarder cette proscription comme la plus édifiante de toutes, puisque de saints inquisiteurs condamnèrent aux flammes tous les habitants de Béziers, de Carcassonne, de Lavaur, et de cent bourgs considérables; presque tous les citoyens furent brûlés en effet, ou pendus, ou égorgés.

    LES VÊPRES SICILIENNES.

    S’il est quelque nuance entre les grands crimes, peut-être la journée des vêpres siciliennes est la moins exécrable de toutes, quoiqu’elle le soit excessivement. L’opinion la plus probable est que ce massacre ne fut point prémédité. Il est vrai que Jean de Procida, émissaire du roi d’Aragon, préparait dès lors une révolution à Naples et en Sicile; mais il paraît que ce fut un mouvement subit dans le peuple animé contre les Provençaux, qui le déchaîna tout d’un coup, et qui fit couler tant de sang. Le roi Charles d’Anjou, frère de saint Louis, s’était rendu odieux par le meurtre de Conradin et du duc d’Autriche, deux jeunes héros et deux grands princes dignes de son estime, qu’il fit condamner à mort comme des voleurs. Les Provençaux qui vexaient la Sicile étaient détestés. L’un d’eux fit violence à une femme le lendemain de Pâques; on s’attroupa, on s’émut, on sonna le tocsin, on cria: «Meurent les tyrans!» Tout ce qu’on rencontra de Provençaux fut massacré; les innocents périrent avec les coupables.

    LES TEMPLIERS.

    Je mets sans difficulté au rang des conjurations contre une société entière le supplice des templiers. Cette barbarie fut d’autant plus atroce qu’elle fut commise avec l’appareil de la justice. Ce n’était point une de ces fureurs que la vengeance soudaine ou la nécessité de se défendre semble justifier: c’était un projet réfléchi d’exterminer tout un ordre trop fier et trop riche. Je pense bien que, dans cet ordre, il y avait de jeunes débauchés qui méritaient quelque correction; mais je ne croirai jamais qu’un grand maître et tant de chevaliers, parmi lesquels on comptait des princes, tous vénérables par leur âge et par leurs services, fussent coupables des bassesses absurdes et inutiles dont on les accusait. Je ne croirai jamais qu’un ordre entier de religieux ait renoncé en Europe à la religion chrétienne, pour laquelle il combattait en Asie, en Afrique, et pour laquelle même encore plusieurs d’entre eux gémissaient dans les fers des Turcs et des Arabes, aimant mieux mourir dans les cachots que de renier leur religion.

    Enfin je crois sans difficulté à plus de quatre-vingts chevaliers, qui, en mourant, prennent Dieu à témoin de leur innocence. N’hésitons point à mettre leur proscription au rang des funestes effets d’un temps d’ignorance et de barbarie.

    MASSACRES DANS LE NOUVEAU MONDE.

    Dans ce recensement de tant d’horreurs, mettons surtout les douze millions d’hommes détruits dans le vaste continent du nouveau monde. Cette proscription est à l’égard de toutes les autres ce que serait l’incendie de la moitié de la terre à celui de quelques villages.

    Jamais ce malheureux globe n’éprouva une dévastation plus horrible et plus générale, et jamais crime ne fut mieux prouvé. Las Casas, évêque de Chiapa dans la Nouvelle-Espagne, ayant parcouru pendant plus de trente années les îles et la terre ferme découvertes avant qu’il fût évêque, et depuis qu’il eut cette dignité, témoin oculaire de ces trente années de destruction, vint enfin en Espagne, dans sa vieillesse, se jeter aux pieds de Charles-Quint et du prince Philippe son fils, et fit entendre ses plaintes, qu’on n’avait pas écoutées jusqu’alors. Il présenta sa requête au nom d’un hémisphère entier: elle fut imprimée à Valladolid. La cause de plus de cinquante nations proscrites, dont il ne subsistait que de faibles restes, fut solennellement plaidée devant l’empereur. Las Casas dit que ces peuples détruits étaient d’une espèce douce, faible et innocente, incapable de nuire et de résister, et que la plupart ne connaissaient pas plus les vêtements et les armes que nos animaux domestiques. «J’ai parcouru, dit-il, toutes les petites îles Lucaies, et je n’y ai trouvé que onze habitants, reste de cinq cent mille.»

    Il compte ensuite plus de deux millions d’hommes détruits dans Cuba et dans Hispaniola, et enfin plus de dix millions dans le continent. Il ne dit pas: «J’ai ouï dire qu’on a exercé ces énormités incroyables;» il dit: «Je les ai vues; j’ai vu cinq caciques brûlés pour s’être enfuis avec leurs sujets; j’ai vu ces créatures innocentes massacrées par milliers; enfin, de mon temps, on a détruit plus de douze millions d’hommes dans l’Amérique.»

    On ne lui contesta pas cette étrange dépopulation, quelque incroyable qu’elle paraisse. Le docteur Sepulvéda, qui plaidait contre lui, s’attacha seulement à prouver que tous ces Indiens méritaient la mort, parce qu’ils étaient coupables du péché contre nature, et qu’ils étaient anthropophages.

    «Je prends Dieu à témoin, répond le digne évêque Las Casas, que vous calomniez ces innocents après les avoir égorgés. Non, ce n’était point parmi eux que régnait la pédérastie, et que l’horreur de manger de la chair humaine s’était introduite; il se peut que dans quelques contrées de l’Amérique que je ne connais pas, comme au Brésil ou dans quelques îles, on ait pratiqué ces abominations de l’Europe; mais ni à Cuba, ni à la Jamaïque, ni dans Hispaniola, ni dans aucune île que j’aie parcourue, ni au Pérou, ni au Mexique, où est mon évêché, je n’ai jamais entendu parler de ces crimes, et j’en ai fait les enquêtes les plus exactes. C’est vous qui êtes plus cruels que les anthropophages: car je vous ai vus dresser des chiens énormes pour aller à la chasse des hommes comme on va à celle des bêtes fauves. Je vous ai vus donner vos semblables à dévorer à vos chiens. J’ai entendu des Espagnols dire à leurs camarades: «Prête-moi une longe d’Indien pour le déjeuner de mes dogues, je t’en rendrai demain un quartier. C’est enfin chez vous seuls que j’ai vu de la chair humaine étalée dans vos boucheries, soit pour vos dogues, soit pour vous-mêmes. Tout cela, continue-t-il, est prouvé aux procès, et je jure, par le grand Dieu qui m’écoute, que rien n’est plus véritable.»

    Enfin Las Casas obtint de Charles-Quint des lois qui arrêtèrent le carnage réputé jusqu’alors légitime, attendu que c’étaient des chrétiens qui massacraient des infidèles.

    CONSPIRATION CONTRE MÉRINDOL.

    La proscription juridique des habitants de Mérindol et de Cabrières, sous François Ier, en 1546, n’est à la vérité qu’une étincelle en comparaison de cet incendie universel de la moitié de l’Amérique. Il périt dans ce petit pays environ cinq à six mille personnes des deux sexes et de tout âge. Mais cinq mille citoyens surpassent en proportion, dans un canton si petit, le nombre de douze millions dans la vaste étendue des îles de l’Amérique, dans le Mexique, et dans le Pérou. Ajoutez surtout que les désastres de notre patrie nous touchent plus que ceux d’un autre hémisphère.

    Ce fut la seule proscription revêtue des formes de la justice ordinaire; car les templiers furent condamnés par des commissaires que le pape avait nommés, et c’est en cela que le massacre de Mérindol porte un caractère plus affreux que les autres. Le crime est plus grand quand il est commis par ceux qui sont établis pour réprimer les crimes et pour protéger l’innocence.

    Un avocat général du parlement d’Aix, nommé Guérin, fut le premier auteur de cette boucherie. «C’était, dit l’historien César Nostradamus, un homme noir ainsi de corps que d’âme, autant froid orateur que persécuteur ardent et calomniateur effronté.» Il commença par dénoncer, en 1540, dix-neuf personnes au hasard comme hérétiques. Il y avait alors un violent parti dans le parlement d’Aix, qu’on appelait les brûleurs. Le président d’Oppède était à la tête de ce parti. Les dix-neuf accusés furent condamnés à mort sans être entendus; et, dans ce nombre, il se trouva quatre femmes et cinq enfants qui s’enfuirent dans des cavernes.

    Il y avait alors, à la honte de la nation, un inquisiteur de la foi en Provence; il se nommait frère Jean de Rome. Ce malheureux, accompagné de satellites, allait souvent dans Mérindol et dans les villages d’alentour; il entrait inopinément et de nuit dans les maisons où il était averti qu’il y avait un peu d’argent; il déclarait le père, la mère, et les enfants, hérétiques, leur donnait la question, prenait l’argent, et violait les filles. Vous trouverez une partie des crimes de ce scélérat dans le fameux plaidoyer d’Aubry, et vous remarquerez qu’il ne fut puni que par la prison.

    Ce fut cet inquisiteur qui, n’ayant pu entrer chez les dix-neuf accusés, les avait fait dénoncer au parlement par l’avocat général Guérin, quoiqu’il prétendît être le seul juge du crime d’hérésie. Guérin et lui soutinrent que dix-huit villages étaient infectés de cette peste. Les dix-neuf citoyens échappés devaient, selon eux, faire révolter tout le canton. Le président d’Oppède, trompé par une information frauduleuse de Guérin, demanda au roi des troupes pour appuyer la recherche et la punition des dix-neuf prétendus coupables. François Ier, trompé à son tour, accorda enfin les troupes. Le vice-légat d’Avignon y joignit quelques soldats. Enfin, en 1544, d’Oppède et Guérin à leur tête mirent le feu à tous les villages: tout fut tué, et Aubry rapporte dans son plaidoyer que plusieurs soldats assouvirent leur brutalité sur les femmes et sur les filles expirantes qui palpitaient encore. C’est ainsi qu’on servait la religion.

    Quiconque a lu l’histoire sait assez qu’on fit justice; que le parlement de Paris fit pendre l’avocat général, et que le président d’Oppède échappa au supplice qu’il avait mérité. Cette grande cause fut plaidée pendant cinquante audiences. On a encore les plaidoyers; ils sont curieux. D’Oppède et Guérin alléguaient pour leur justification tous les passages de l’Écriture où il est dit:

    Frappez les habitants par le glaive, détruisez tout jusqu’aux animaux (Deutéronome, chap. xiii, 24);

    Tuez le vieillard, l’homme, la femme, et l’enfant à la mamelle (Josué, chap. vi, 21);

    Tuez l’homme, la femme, l’enfant sevré, l’enfant qui tette, le bœuf, la brebis, le chameau, et l’âne (Premier livre des Rois, chapitre xv, 3).

    Ils alléguaient encore les ordres et les exemples donnés par l’Eglise contre les hérétiques. Ces exemples et ces ordres n’empêchèrent pas que Guérin ne fût pendu. C’est la seule proscription de cette espèce qui ait été punie par les lois, après avoir été faite à l’abri de ces lois mêmes.

    CONSPIRATION DE LA SAINT-BARTHÉLEMY.

    Il n’y eut que vingt-huit ans d’intervalle entre les massacres de Mérindol et la journée de la Saint-Barthélemy. Cette journée fait encore dresser les cheveux à la tête de tous les Français, excepté ceux d’un abbé qui a osé imprimer, en 1758, une espèce d’apologie de cet événement exécrable. C’est ainsi que quelques esprits bizarres ont eu le caprice de faire l’apologie du diable. «Ce ne fut, dit-il, qu’une affaire de proscription.» Voilà une étrange excuse! Il semble qu’une affaire de proscription soit une chose d’usage, comme on dit une affaire de barreau, une affaire d’intérêt, une affaire de calcul, une affaire d’église.

    Il faut que l’esprit humain soit bien susceptible de tous les travers pour qu’il se trouve, au bout de près de deux cents ans, un homme qui, de sang-froid, entreprend de justifier ce que l’Europe entière abhorre. L’archevêque Péréfixe prétend qu’il périt cent mille Français dans cette conspiration religieuse. Le duc de Sully n’en compte que soixante et dix mille. Monsieur l’abbé abuse du martyrologe des calvinistes, lequel n’a pu tout compter, pour affirmer qu’il n’y eut que quinze mille victimes. Eh! monsieur l’abbé, ne serait-ce rien que quinze mille personnes égorgées en pleine paix par leurs concitoyens?

    Le nombre des morts ajoute sans doute beaucoup à la calamité d’une nation, mais rien à l’atrocité du crime. Vous prétendez, homme charitable, que la religion n’eut aucune part à ce petit mouvement populaire. Oubliez-vous le tableau que le pape Grégoire XIII fit placer dans le Vatican, et au bas duquel était écrit: Pontifex Colignii necem probat? Oubliez-vous sa procession solennelle de l’église Saint-Pierre à l’église Saint-Louis, le Te Deum qu’il fit chanter, les médailles qu’il fit frapper pour perpétuer la mémoire de l’heureux carnage de la Saint-Barthélemy? Vous n’avez peut-être pas vu ces médailles; j’en ai vu entre les mains de M. l’abbé de Rothelin. Le pape Grégoire y est représenté d’un côté, et de l’autre c’est un ange qui tient une croix dans la main gauche, et une épée dans la droite. En voilà-t-il assez, je ne dis pas pour vous convaincre, mais pour vous confondre?

    CONSPIRATION D’IRLANDE.

    La conjuration des Irlandais catholiques contre les protestants, sous Charles Ier, en 1641, est une fidèle imitation de la Saint-Barthélemy. Des historiens anglais contemporains, tels que le chancelier Clarendon et un chevalier Jean Temple, assurent qu’il y eut cent cinquante mille hommes de massacrés. Le parlement d’Angleterre, dans sa déclaration du 25 juillet 1643, en compte quatre-vingt mille; mais M. Brooke, qui paraît très instruit, crie à l’injustice dans un petit livre que j’ai entre les mains. Il dit qu’on se plaint à tort; et il semble prouver assez bien qu’il n’y eut que quarante mille citoyens d’immolés à la religion, en y comprenant les femmes et les enfants.

    CONSPIRATION DANS LES VALLÉES DU PIÉMONT.

    J’omets ici un grand nombre de proscriptions particulières. Les petits désastres ne se comptent point dans les calamités générales; mais je ne dois point passer sous silence la proscription des habitants des vallées du Piémont, en 1655.

    C’est une chose assez remarquable dans l’histoire que ces hommes, presque inconnus au reste du monde, aient persévéré constamment, de temps immémorial, dans des usages qui avaient changé partout ailleurs. Il en est de ces usages comme de la langue: une infinité de termes antiques se conservent dans des cantons éloignés, tandis que les capitales et les grandes villes varient dans leur langage de siècle en siècle.

    Voilà pourquoi l’ancien roman que l’on parlait du temps de Charlemagne subsiste encore dans le patois du pays de Vaud, qui a conservé le nom de Pays roman. On trouve des vestiges de ce langage dans toutes les vallées des Alpes et des Pyrénées. Les peuples voisins de Turin, qui habitaient les cavernes vaudoises, gardèrent l’habillement, la langue, et presque tous les rites du temps de Charlemagne.

    On sait assez que, dans le VIIIe et dans le IXe siècle, la partie septentrionale de l’Occident ne connaissait point le culte des images; et une bonne raison, c’est qu’il n’y avait ni peintres ni sculpteurs: rien même n’était encore décidé sur certaines questions délicates que l’ignorance ne permettait pas d’approfondir. Quand ces points de controverse furent arrêtés et réglés ailleurs, les habitants des vallées l’ignorèrent; et, étant ignorés eux-mêmes des autres hommes, ils restèrent dans leur ancienne croyance; mais enfin ils furent au rang des hérétiques, et poursuivis comme tels.

    Dès l’année 1487, le pape Innocent VIII envoya dans le Piémont un légat nommé Albertus de Capitoneis, archidiacre de Crémone, prêcher une croisade contre eux. La teneur de la bulle du pape est singulière. Il recommande aux inquisiteurs, à tous les ecclésiastiques, et à tous les moines, «de prendre unanimement les armes contre les Vaudois, de les écraser comme des aspics, et de les exterminer saintement». In haereticos armis insurgant, eosque, velut aspides venenosas, conculcent, et ad tam sanctam exterminationem adhibeant omnes conatus.

    La même bulle octroie à chaque fidèle le droit de «s’emparer de tous les meubles et immeubles des hérétiques sans forme de procès». Bona quaecumque mobilia et immobilia quibuscumque licite occupandi, etc.

    Et, par la même autorité, elle déclare que tous les magistrats qui ne prêteront pas main-forte seront privés de leurs dignités: seculares honoribus, titulis, feudis, privilegiis privandi.

    Les Vaudois, ayant été vivement persécutés en vertu de cette bulle, se crurent des martyrs. Ainsi leur nombre augmenta prodigieusement. Enfin la bulle d’innocent VIII fut mise en exécution à la lettre en 1655. Le marquis de Pianesse entra le 15 d’avril dans ces vallées avec deux régiments, ayant des capucins à leur tête. On marcha de caverne en caverne, et tout ce qu’on rencontra fut massacré. On pendait les femmes nues à des arbres, on les arrosait du sang de leurs enfants, et on emplissait leur matrice de poudre à laquelle on mettait le feu.

    Il faut faire entrer sans doute dans ce triste catalogue les massacres des Cévennes et du Vivarais, qui durèrent pendant dix ans au commencement de ce siècle. Ce fut en effet un mélange continuel de proscriptions et de guerres civiles. Les combats, les assassinats, et les mains des bourreaux, ont fait périr près de cent mille de nos compatriotes, dont dix mille ont expiré sur la roue, ou par la corde, ou dans les flammes, si on en croit tous les historiens contemporains des deux partis.

    Est-ce l’histoire des serpents et des tigres que je viens de faire? non, c’est celle des hommes. Les tigres et les serpents ne traitent point ainsi leur espèce. C’est pourtant dans le siècle de Cicéron, de Pollion, d’Atticus, de Varius, de Tibulle, de Virgile, d’Horace, qu’Auguste fit ses proscriptions. Les philosophes de Thou et Montaigne, le chancelier de L’Hospital, vivaient du temps de la Saint-Barthélemy; et les massacres des Cévennes sont du siècle le plus florissant de la monarchie française. Jamais les esprits ne furent plus cultivés, les talents en plus grand nombre, la politesse plus générale. Quel contraste, quel chaos, quelles horribles inconséquences, composent ce malheureux monde! On parle des pestes, des tremblements de terre, des embrasements, des déluges qui ont désolé le globe; heureux, dit-on, ceux qui n’ont pas vécu dans le temps de ces bouleversements! Disons plutôt: Heureux ceux qui n’ont pas vu les crimes que je retrace! Comment s’est-il trouvé des barbares pour les ordonner, et tant d’autres barbares pour les exécuter? Comment y a-t-il encore des inquisiteurs et des familiers de l’Inquisition?

    Un homme modéré, humain, né avec un caractère doux, ne conçoit pas plus qu’il y ait eu parmi les hommes des bêtes féroces ainsi altérées de carnage qu’il ne conçoit des métamorphoses de tourterelles en vautours; mais il comprend encore moins que ces monstres aient trouvé à point nommé une multitude d’exécuteurs. Si des officiers et des soldats courent au combat sur un ordre de leurs maîtres, cela est dans l’ordre de la nature; mais que, sans aucun examen, ils aillent assassiner de sang-froid un peuple sans défense, c’est ce qu’on n’oserait pas imaginer des furies même de l’enfer. Ce tableau soulève tellement le cœur de ceux qui se pénètrent de ce qu’ils lisent que, pour peu qu’on soit enclin à la tristesse, on est fâché d’être né, on est indigné d’être homme.

    La seule chose qui puisse consoler, c’est que de telles abominations n’ont été commises que de loin à loin: n’en voilà qu’environ vingt exemples principaux dans l’espace de près de quatre mille années. Je sais que les guerres continuelles qui ont désolé la terre sont des fléaux encore plus destructeurs par leur nombre et par leur durée; mais enfin, comme je l’ai déjà dit, le péril étant égal des deux côtés dans la guerre, ce tableau révolte bien moins que celui des proscriptions, qui ont été toutes faites avec lâcheté, puisqu’elles ont été faites sans danger, et que les Sylla et les Auguste n’ont été au fond que des assassins qui ont attendu des passants au coin d’un bois, et qui ont profité des dépouilles.

    La guerre paraît l’état naturel de l’homme. Toutes les sociétés connues ont été en guerre, hormis les brames, et [les] primitifs, que nous appelons quakers, et quelques autres petits peuples. Mais il faut avouer que très peu de sociétés se sont rendues coupables de ces assassinats publics appelés proscriptions. Il n’y en a aucun exemple dans la haute antiquité, excepté chez les Juifs. Le seul roi de l’Orient qui se soit livré à ce crime est Mithridate; et depuis Auguste il n’y a eu de proscription dans notre hémisphère que chez les chrétiens, qui occupent une très petite partie du globe. Si cette rage avait saisi souvent le genre humain, il n’y aurait plus d’hommes sur la terre, elle ne serait habitée que par les animaux, qui sont sans contredit beaucoup moins méchants que nous. C’est à la philosophie, qui fait aujourd’hui tant de progrès, d’adoucir les mœurs des hommes; c’est à notre siècle de réparer les crimes des siècles passés. Il est certain que, quand l’esprit de tolérance sera établi, on ne pourra plus dire:

    Ætas parentum pejor avis tulit
    Nos nequiores, mox daturos
    Progeniem vitiosiorem.
    (Hor. lib. iii, od. vi, 46)

    On dira plutôt, mais en meilleurs vers que ceux-ci:

    Nos aïeux ont été des monstres exécrables,
    Nos pères ont été méchants;
    On voit aujourd’hui leurs enfants,
    Etant plus éclairés, devenir plus traitables.

    Mais, pour oser dire que nous sommes meilleurs que nos ancêtres, il faudrait que, nous trouvant dans les mêmes circonstances qu’eux, nous nous abstinssions avec horreur des cruautés dont ils ont été coupables, et il n’est pas démontré que nous fussions plus humains en pareil cas. La philosophie ne pénètre pas toujours chez les grands qui ordonnent, et encore moins chez les hordes des petits, qui exécutent. Elle n’est le partage que des hommes placés dans la médiocrité, également éloignés de l’ambition qui opprime, et de la basse férocité qui est à ses gages.

    Il est vrai qu’il n’est plus de nos jours de persécutions générales; mais on voit quelquefois de cruelles atrocités. La société, la politesse, la raison, inspirent des mœurs douces; cependant quelques hommes ont cru que la barbarie était un de leurs devoirs. On les a vus abuser de leurs misérables emplois, si souvent humiliés, jusqu’à se jouer de la vie de leurs semblables en colorant leur inhumanité du nom de justice; ils ont été sanguinaires sans nécessité, ce qui n’est pas même le caractère des animaux carnassiers. Toute dureté qui n’est pas nécessaire est un outrage au genre humain. Les cannibales se vengent, mais ils ne font pas expirer dans d’horribles supplices un compatriote qui n’a été qu’imprudent.

    Puissent ces réflexions satisfaire les âmes sensibles, et adoucir les autres!

     

     

     

  • Alors que le monde est distrait par l'hystérie ukrainienne, de grands changements se sont produits

    Alors que le monde est distrait par l'hystérie ukrainienne, de grands changements se sont produits

    B Fulford

    L'incroyable hystérie et les mensonges répandus quotidiennement dans les médias de propagande des colonies d'esclaves khazars du G7 ont détourné le monde des véritables changements historiques. Nous assistons à la fin d'une guerre qui fait littéralement rage depuis des milliers d'années. L'ancien groupe de familles adoratrices de Satan qui contrôle l'ONU, les banques centrales du monde, les 500 multinationales de la fortune et bien plus encore, fait face à quelque chose auquel il ne s'attendait pas : la défaite finale.

    Tout comme les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ont organisé une conférence à Yalta pour décider de la forme du monde d'après-guerre, les vainqueurs de la Troisième Guerre mondiale non déclarée ont déjà commencé à planifier en détail une nouvelle ère pour la planète Terre. Nous en avons déjà parlé auparavant, il suffit donc de dire qu'une vaste campagne pour mettre fin à la pauvreté, arrêter la destruction de l'environnement et s'étendre dans l'univers est sur le point de commencer.

    Signe visible de la fin de l'ordre d'après-guerre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré : « Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU n'ont pas le droit de dicter le sort du monde, et ils n'y aspirent pas. ”

    https://tass.com/world/1420691

    Examinons maintenant les phases finales de la troisième guerre mondiale toujours en cours. Ici, l'opération militaire russe en Ukraine a chassé ces criminels sataniques du placard et à la vue de l'humanité. En décembre 2021, la Russie a lancé une résolution de l'ONU condamnant le nazisme, le racisme, etc. et 130 nations l'ont soutenue tandis que seulement deux, les États-Unis et l'Ukraine, s'y sont opposées. Et pourtant, maintenant, comme par magie, la mafia khazare veut nous faire croire que 141 nations ont voté à l'ONU pour condamner la décision russe de traiter avec ces nazis.

    https://www.msn.com/en-gb/news/world/un-overwhelmingly-reprimands-russia-over-invasion-of-ukraine/ar-AAUwuH8

    Ceux-ci font partie des 170 mêmes nations qui ont voté pour interdire les réfrigérants à gaz fluorés juste au moment où le brevet de la famille Du Pont sur eux était sur le point d'expirer. Puis, en 2016, ces mêmes "nations" ont voté pour interdire à nouveau leurs HFC de remplacement juste au moment où le brevet Du Pont sur eux était sur le point d'expirer.

    https://www.newscientist.com/article/2109218-ban-for-gases-that-saved-the-ozone-layer-but-now-warm-the-planet/#ixzz7NThv8nCz

    Ce que tout cela montre, c'est que ces soi-disant nations sont dirigées par des individus qui ont été soudoyés avec des comptes bancaires suisses et menacés de mort s'ils ne suivent pas les ordres du KM.

    Le vote contre les nazis a pris le KM au dépourvu et il a alors secoué les chaînes de ces soi-disant dirigeants. Cependant, ce qui se passe maintenant, c'est que les maîtres esclavagistes de ces esclaves votant à l'ONU sont systématiquement traqués et traduits en justice.

    La situation réelle peut être vue en regardant les listes des nations qui soutiennent les sanctions contre la Russie par rapport à celles qui ne le font pas. Le Moyen-Orient, l'Inde, la majeure partie de l'Asie, l'Amérique du Sud, l'Afrique, etc. ne soutiennent pas l'isolement de la Russie. Fondamentalement, si vous prenez la population mondiale à 8 milliards, vous voyez 7 milliards soutenir la Russie et un milliard toujours d'accord avec le KM. 

     Même ce milliard encore sous le contrôle de KM sont également en révolte ouverte contre leurs seigneurs sataniques.

    En effet, le ministère chinois des Affaires étrangères et le ministère russe des Affaires étrangères ont envoyé la preuve aux agences militaires et de renseignement de la planète que le KM et son soi-disant régime Biden aux États-Unis ont mis en place 336 laboratoires d'armes biologiques dans le monde et ont été libérant des agents pathogènes mortels dans une tentative d'assassiner la majeure partie de l'humanité. Nous ne parlons pas d'un soi-disant blog « complotiste », c'est le gouvernement chinois qui s'exprime en public et de manière officielle. 

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    Le GRU russe (leur équivalent du commandement du Pentagone) a envoyé à la White Dragon Society des documents montrant exactement comment fonctionne le KM. Ils disent que lorsque la famille Rockefeller, la famille Rothschild et le Congrès juif mondial ont réussi à renverser le tsar chrétien russe, ils ont commencé à créer artificiellement la nation maintenant connue sous le nom d'Ukraine. Ils ont systématiquement torturé à mort toute l'intelligentsia russe et les dirigeants de la région. Ils ont également conçu une crise de famine qui a tué au moins 3 millions de personnes afin de forcer le reste de la population à se soumettre. Cela s'est accompagné de la création d'une version bâtarde du russe qu'ils ont commencé à appeler la "langue ukrainienne". La direction de la région a alors été confiée au culte Habad. Ces cultistes veulent tuer 90% de l'humanité et asservir le reste.

    Les Russes disent que la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates, la Fondation C Adenauer et le Congrès juif mondial ont financé le coup d'État nazi/Habad de 2014 en Ukraine. Ils ont également financé les laboratoires d'armes biologiques condamnés par la Chine.

    https://beckernews.com/here-are-the-documents-the-us-embassy-in-ukraine-scrubbed-on-biological-threat-reduction-labs-44315/

    Un envoyé russe a déclaré "nous avons découvert qu'ils prenaient du sang... pour créer des pathologiques qui peuvent cibler spécifiquement certains groupes ethniques... ils militarisaient la peste, l'anthrax et d'autres pathologiques mortelles"

    Pour plus de détails, regardez "Pentagon Bio-laboratories", un documentaire de 2018 de Dilyana Gaytandzhieva.

    https://youtu.be/_8hQi2Zv1L0

    Le GRU a fourni aux agences compétentes du monde entier une liste détaillée des noms des véritables personnes derrière ces atrocités ainsi que la tentative de meurtre de masse associée à un vaccin toxique.

    En outre, "l'OTAN voulait déclencher une troisième guerre mondiale en utilisant des armes nucléaires contre la Russie", a déclaré l'ancien Premier ministre ukrainien, Nikolai Azarov.

    https://rairfoundation.com/former-ukrainian-prime-minister-claims-putin-saved-hundreds-of-thousands-of-lives/

    Cela signifie que les personnes derrière tout cela sont désormais officiellement désignées comme des criminels de guerre qui sont pourchassés. Il n'y a nulle part sur cette planète, ni la Suisse, ni Israël, ni l'Antarctique, où ils peuvent se cacher. Ils ne seront pas non plus autorisés à quitter la planète, promettent des sources du programme spatial secret. Ils disent que c'est le point culminant d'une guerre qui fait rage depuis des milliers d'années à la fois sur et hors de la planète.

    Au Japon aussi, quelque chose de très inhabituel et d'un autre monde s'est produit la semaine dernière. Juste au moment où la White Dragon Society rencontrait un représentant de la Japanese Three Legged Crow Society, une pierre ancienne connue sous le nom de Sessho-Seki ou pierre meurtrière s'est fendue en deux, libérant soi-disant un esprit ancien. Lorsque cela s'est produit, des tablettes sacrées, achetées au sanctuaire où se trouve la pierre, sont tombées des étagères et des murs à travers le pays.

    https://www.ndtv.com/offbeat/sessho-seki-in-japan-killing-stone-splits-open-unleashing-legend-of-trapped-demon-2810829

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    Une grande prêtresse shintoïste explique que cela signifie

     

     

    il y aura un changement de régime au Japon. "Il apparaîtra comme une belle femelle et détruira les ennemis du Japon", a-t-elle déclaré. Que cet événement ait été mis en scène ou impliquait des forces ésotériques, il est clair que le régime esclavagiste d'après-guerre au Japon est en train de se terminer, selon plusieurs sources au Japon.

    Des sources de la société secrète asiatique affirment que la distraction en Occident causée par la situation en Ukraine a conduit à une "réunion très réussie et amicale" entre différentes factions asiatiques la semaine dernière. Fondamentalement, le KM est terminé en Asie ainsi que dans le monde, selon les sources.

    C'est pourquoi le KM essaie maintenant désespérément d'utiliser ses serviteurs du Parti communiste chinois pour éliminer autant d'Asiatiques que possible. Une source de la CIA en Asie a averti « Lorsque ce coronavirus sera terminé, la moitié des Chinois en Chine seront morts. Rappelez-vous combien de millions de personnes sont mortes en quelques jours à Wuhan, quand ils ont souligné les fréquences 5G comme test », Il a transmis les articles ci-dessous a été dit« c'est le plan pour forcer le test autant de citoyens chinois, ainsi que de citoyens de Hong Kong comme ils peuvent, pour passer le test PCR plusieurs fois dans un court laps de temps. Les bouts d'écouvillon contiennent les mêmes poisons qui sont dans le vax. Imaginez passer le test PCR sur écouvillon 3 fois en peu de temps. La même chose que d'être piquée 3 fois. C'est ainsi que le PCC prévoit d'éliminer la moitié de la population à moins que la vérité ne soit révélée aux masses dès que possible.

    https://abcnews.go.com/Health/wireStory/china-locks-city-million-amid-spike-cases-83384360

    https://www.bbc.com/news/world-asia-china-60467039

    https://www.msn.com/en-xl/news/other/omicron-china-s-tech-hub-shenzhen-in-selective-lockdown-as-zero-covid-policy-closes-electronics-market- et-bureaux/ar-AAUBmtl

    Le KM menace également de créer une crise de famine. Comme l'a averti le tsar du climat du faux président américain Joe Biden, John Kerry : "Attendez de voir 100 millions de personnes pour lesquelles toute la capacité de production alimentaire s'est effondrée." Des sources du Mossad disent : « Il est à 100 % un Avatar. Ce n'est pas le John Kerry alias Kohn que nous connaissions avant le prétendu accident de vélo il y a 6 ans en France. Regardez la vidéo, il ressemble à un transhumain. C'est un membre de la cabale satanique KM. 

     

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    Bien sûr, les chapeaux blancs en Occident intensifient leur offensive contre ces monstres génocidaires. Par exemple, le pousseur de vaccins Anthony "Fauci fait maintenant partie du programme de protection des témoins" selon le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Il fournit un témoignage détaillé sur ses maîtres comme Bill Gates, Hillary Rockefeller, etc. Selon des sources de la CIA.

    https://www.unitedstateshub.org/2022/03/fauci-is-in-witness-protection-program-now-says-desantis-in-tampa-florida.html?m=1

    Voici une partie de ce qui sort. Selon le  dossier BioNTech de Pfizer sur leurs injections de masse, ils admettent :

    -ce n'est pas un vaccin

    -qu'en vertu de la classification "thérapie génique", ils ne seront pas approuvés

    -au caractère expérimental de leur produit

    – aux nombreux méfaits inconnus qu'elle peut causer.

     

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    "C'est quelque chose que le reste d'entre nous savait déjà. Les vaccins n'étaient pas un traitement prescrit pour les patients COVID et maintenant près d'un million d'Américains sont morts ! dit une source de la CIA.

    https://www.thegatewaypundit.com/2022/03/cdc-director-walensky-admits-found-vaccines-effective-watching-cnn/

    Pas étonnant que Pfizer ait été radié de la bourse de New York.

    https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/78003/000087666122000258/xslF25X02/primary_doc.xml

    Ce n'est que la pointe de l'iceberg. Ci-dessous, vous pouvez voir une liste de toutes les entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques à Kiev.

    https://www.glassdoor.com/Explore/browse-companies.htm?overall_rating_low=3&page=1&locId=1186&locType=M&locName=Kiev,%20Ukraine%20Area§or=10005

    C'est pourquoi il est si intéressant que le château Rothschild en Angleterre s'illumine en faveur de l'Ukraine.

    "Nous sommes directement au-dessus de la cible... Voici Waddesdon Manor au Royaume-Uni, la plus grande maison Rothschild d'Europe. Quand le mal personnifié défend votre drapeau… oh mon Dieu, ce n'est pas une bonne chose ! note une source du Mossad. « Ont-ils déjà montré le même soutien à d'autres pays en conflit ? demande la source. 

    «Voilà votre réponse quant à la raison pour laquelle l'Ukraine est si importante pour eux; c'était leur vache à lait et un centre de recherche sur les armes biologiques », poursuit la source.

     

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    D'autres sources du Mossad ont également déclaré: «Les organisateurs et les bailleurs de fonds d'American Antifa sont les mêmes personnes qui dirigent toutes les activités nazies / antifa en Ukraine depuis une décennie et demie. Il est temps que le monde sache. 

    https://occidentaldissent.com/2020/06/07/jews-we-are-antifa/

    La situation a atteint le point où même le gouvernement israélien demande au KM de se rendre. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett "nous dit de nous rendre et nous n'avons aucune intention de le faire", a déclaré un haut responsable ukrainien.

    https://www.axios.com/russia-war-israel-bennett-zelensky-told-to-surrender-d5c53a0b-5940-4b09-85e4-ede244a2f5a1.html

    S'ils ne veulent pas se rendre, ils mourront, promettent des sources au chapeau blanc. C'est pourquoi « L'avatar Netanyahu est à nouveau testé positif au Covid. WTF se passe? Peut-être que cette fois, il est temps de prendre un vol pour Gitmo ? », comme le note une source de la CIA.

    https://www.haaretz.com/israel-news/former-pm-netanyahu-contracts-coronavirus-1.10663923

    De plus, après qu'un représentant de la famille Asian Dragon a déclaré croire que Barack Obama, opérant à partir d'Hawaï, dirigeait une contre-attaque de KM, voici notre réponse : « Barry a été arrêté… qui que ce soit, Avatar, clone ou l'original. Nous sommes très proches de la divulgation.

    https://www.theguardian.com/us-news/2022/mar/13/barack-obama-positive-test-covid-19

    Des sources de la NSA affirment que le soi-disant Obama qui est apparu récemment à Hawaï était une tentative désespérée du faux régime de Biden d'obtenir un financement asiatique en mettant une marionnette à face noire comme façade. Personne n'a été dupe.

    Nous notons également que le faux régime de Biden est maintenant assiégé et ne durera plus longtemps. Nous pouvons remercier les camionneurs pour cela. Les camionneurs représentent tous les héros de cette pandémie. Ils se battent contre ces mandats idiots et inutiles et veulent retrouver leurs libertés. 

     

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    Veuillez également regarder les représentants des convois de camionnage rencontrer les sénateurs Ron Johnson et Red Cruz.

     

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    Dans l'ensemble, la raison pour laquelle la défaite de KM est inévitable est qu'ils n'ont pas la vérité de leur côté. "La Vérité", nous rappelle Mgr Carlo Maria Viganò, "est le fondement de la justice et de la paix". La vérité nous libère aussi.

     

  • Urgent – La Russie dénonce à l’ONU, preuves à l’appui, les armes biologiques de la peste, anthrax, tularémie, choléra…

    Urgent – La Russie dénonce à l’ONU, preuves à l’appui, les armes biologiques de la peste, anthrax, tularémie, choléra…

    PolitiqueSanté

    mise à jour le 12/03/22

    Voici la déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d'une réunion d'information du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. Ce dernier annonce que la Russie a mis la main sur des documents confirmant que l'Ukraine menait des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l'anthrax, de la tularémie, du choléra et d'autres maladies mortelles à l'aide de la biologie de synthèse. Le tout étant financé et supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis.

     

    Madame la Présidente,

    Collègues,

    La pandémie de COVID-19 a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter des vies.

    Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont abandonné les plans pour les développer.

    Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas entièrement réalisés.

    Nous avons convoqué cette réunion parce que lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense.

    Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et directement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du Centre national du renseignement médical du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia. Les résultats de la recherche ont été envoyés aux centres biologiques militaires des États-Unis, notamment au U.S. Army Medical Research Institute of Infections Diseases, au Walter Reed Army Institute of Research, au US Naval Medical Research et aux laboratoires de guerre biologique de l’armée américaine à Fort Detrick qui étaient autrefois les centres clés du programme d’armes biologiques américain.

    Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer les exemples les plus éloquents.

    L’armée russe a appris les détails du projet UP-4 qui a été mis en œuvre dans les laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa. Il a étudié les possibilités de propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, notamment la grippe H5N1 hautement pathogène (mortelle pour l’homme dans 50 % des cas) et la maladie de Newcastle. Dans le cadre d’un autre projet, les chauves-souris ont été considérées comme porteuses d’agents potentiels d’AP. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Les documents de projet indiquent clairement que les États-Unis ont activement financé des bioprojets en Ukraine.

    En outre, des expériences ont été menées pour étudier la propagation de maladies infectieuses dangereuses par des ectoparasites — puces et poux. Il est clair, même pour les non-experts, que de telles expériences sont des plus imprudentes, car elles ne donnent aucune possibilité de contrôler l’évolution de la situation. Des recherches similaires (utilisant des puces et des poux comme agents BW) ont été menées dans les années 40 sur le développement de composants d’armes biologiques par la tristement célèbre unité japonaise 731, dont les membres ont ensuite fui aux États-Unis pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre.

    L’Ukraine a une situation géographique unique, où les routes migratoires transcontinentales des porteurs potentiels de maladies dangereuses se croisent. Beaucoup de ces itinéraires traversent les territoires de la Russie et de l’Europe de l’Est. Les recherches que j’ai mentionnées ont été menées au cœur même de l’Europe de l’Est et à proximité immédiate des frontières russes. Selon les données reçues, les oiseaux qui ont été bagués et relâchés lors de recherches biologiques dans la réserve naturelle de Kherson ont été capturés dans les régions d’Ivanovo et de Voronezh en Russie.

    L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs avec des ectoparasites de chauves-souris d’un biolab à Kharkov à l’étranger. On ne sait rien du sort de ces dangereux biomatériaux et des conséquences qu’il pourrait y avoir une fois qu’ils se seront « dissipés » (peut-être en Europe) en l’absence de tout contrôle international. Dans tous les cas, les risques sont élevés qu’ils soient volés à des fins terroristes ou vendus au marché noir.

    Plusieurs milliers d’échantillons de sérum sanguin de patients atteints de COVID-19 (la plupart d’origine slave) ont été transportés d’Ukraine à l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed aux États-Unis, prétendument pour des essais de traitement et de prévention du COVID-19.

    Tout le monde sait à quel point les États occidentaux sont sensibles lorsqu’il s’agit de transférer des échantillons biologiques de leurs citoyens à l’étranger. Et il y a une bonne raison à cela : théoriquement, des échantillons peuvent être utilisés pour créer des agents biologiques  capables de cibler sélectivement différentes populations ethniques.

    L’activité des laboratoires biologiques en Ukraine, que nous suivons depuis 2014, et le programme américain de prétendue réforme du système de santé ukrainien ont déclenché une incidence croissante incontrôlée d’infections dangereuses et économiquement impactantes en Ukraine. Il y a une augmentation du nombre de cas de rubéole, de diphtérie, de tuberculose. L’incidence de la rougeole a augmenté de plus de 100 fois. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’Ukraine court un risque élevé d’épidémie de poliomyélite. Il est prouvé qu’à Kharkov, où se trouve l’un des laboratoires, 20 soldats ukrainiens sont morts de la grippe porcine en janvier 2016, 200 autres ont été hospitalisés. En mars 2016, 364 personnes au total étaient mortes de la grippe porcine en Ukraine. Par ailleurs, des foyers de peste porcine africaine surviennent régulièrement en Ukraine. En 2019, il y a eu une épidémie d’une maladie qui présentait des symptômes similaires à la peste.

    Alors que les États-Unis eux-mêmes ont mis fin à la recherche biologique à des fins militaires sur leur territoire en raison des risques élevés qu’elle représentait pour la population américaine, les autorités de Kiev ont en fait accepté de transformer leur pays en un site d’essais biologiques et de faire utiliser leurs citoyens comme sujets d’essais potentiels. Ces expériences porteuses de risques potentiels à l’échelle nationale se sont poursuivies pendant des années. Cela prouve une fois de plus le cynisme des financeurs occidentaux de Kiev qui ne cessent de crier sur tous les toits qu’ils se soucient du sort des Ukrainiens.

    Comme l’a rapporté Reuters, l’OMS a recommandé à l’Ukraine d’éliminer ses stocks d’agents pathogènes pour éviter d’éventuelles fuites qui pourraient déclencher la propagation de la maladie parmi la population. On ne sait pas avec certitude si Kiev s’y est conformée.

    Les documents que notre ministère de la Défense s’est procuré prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires biologiques ukrainiens ont été directement supervisées par des experts américains bénéficiant de l’immunité diplomatique. Notre ministère de la Défense rapporte qu’en ce moment, le régime de Kiev, comme l’exigent les financiers occidentaux, dissimule à la hâte toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas obtenir de preuves directes de la violation par les États-Unis et l’Ukraine de l’article 1 de la BTWC. Ils se précipitent pour arrêter tous les programmes biologiques. Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les biolabs à partir du 24 février 2022. Nous déduisons des instructions au personnel de laboratoires que l’ordre d’élimination des collections suggérait qu’elles devaient être détruites irrévocablement. Après avoir analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lvov a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres et les quantités excessives d’agents pathogènes donnent à penser que ces travaux ont été effectués dans le cadre de programmes biologiques militaires.

    Permettez-moi maintenant de m’adresser séparément à nos collègues européens.

    Toutes ces années, il y avait un site de tests biologiques dangereux aux portes de l’Union européenne. Nous appelons à penser à une véritable menace biologique pour la population des États européens qui pourrait être posée par la propagation incontrôlée d’agents biologiques en provenance d’Ukraine. Comme nous le savons de notre expérience avec COVID-19, cela ne peut pas être arrêté. Si tel est le cas, cela englobera toute l’Europe.

    Les représentants américains sont plutôt confus lorsqu’ils parlent de l’implication des États-Unis dans l’activité biologique sur le territoire de l’Ukraine. Lors des auditions du Congrès américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a en effet confirmé qu’il existait en Ukraine des biolabs où des recherches biologiques à fins militaires avaient été menées. Lorsque le sénateur Marco Rubio lui a demandé si l’Ukraine possédait des armes biologiques et chimiques, elle a répondu que l’Ukraine disposait d’installations de recherche biologique qui « ne devraient pas tomber entre les mains des forces russes ».

    Dans le même temps, le Département d’État s’en tient au fait qu’il n’y aurait pas de laboratoires biologiques contrôlés par les États-Unis en Ukraine. D’où une question à la délégation américaine. Comment cela concorde-t-il avec l’accord de 2005 entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé concernant la coopération dans le domaine de la prévention de la prolifération des technologies, des agents pathogènes et de l’expertise pouvant être utilisés dans le développement d’armes biologiques ? Ce document est disponible sur Internet. Selon l’article 3 de cet accord, le département américain de la Défense peut fournir une assistance au ministère ukrainien de la Santé dans le domaine de la « recherche biologique coopérative, de la détection et de la réponse aux agents biologiques menaçants » en ce qui concerne les « agents pathogènes dangereux situés dans les installations de Ukraine ».

    Nous soulignons que les menaces biologiques défient toutes les frontières. Aucune région du monde ne peut se sentir totalement en sécurité aujourd’hui. Les États-Unis supervisent plusieurs centaines de biolabs dans 30 pays, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud-Est et sur le pourtour de l’ex-URSS. Washington n’accepte pas de les soumettre à une vérification internationale. À partir de 2001, il a empêché l’élaboration d’un protocole contraignant à la BTWC qui devrait prévoir un mécanisme de vérification fiable pour contrôler le respect de la Convention par les États. Cela ne peut que nous faire penser que les États-Unis ont quelque chose à cacher. J’invite les collègues de ces régions à réfléchir au type d’activité que Washington mène sur leurs territoires et aux conséquences que cela peut avoir pour la population.

    Nous prévoyons la réaction de nos collègues occidentaux qui diront certainement que ces informations sont toutes fausses et de la propagande russe. Cependant, ce genre de vœux pieux n’aidera guère les Européens, si l’Ukraine et ses États voisins connaissent des épidémies de maladies dangereuses qui se propageraient ensuite au-delà de leurs frontières. Ce risque semble plutôt réel si l’on tient compte de l’intérêt considérable que les groupes radicaux et nationalistes ukrainiens portent à la recherche d’agents pathogènes dangereux qui a été menée en Ukraine dans l’intérêt du département américain de la Défense. Nous avons des informations selon lesquelles le Pentagone a ordonné à ses protégés ukrainiens qu’en cas d’incident, ils devraient immédiatement accuser les forces armées russes qui auraient lancé des frappes contre des installations de recherche et médicales, ou tout imputer aux « équipes subversives russes ».

    Le ministère russe de la Défense continue d’analyser la situation biologique en Ukraine et tous les matériaux entrants. Ce que nous avons partagé aujourd’hui est une petite partie des informations dont nous disposons. Nous partagerons les détails sous peu en tant que documents officiels du CSNU afin que vous puissiez les étudier.

    Nous nous sentons obligés de tenir le Conseil de sécurité informé de la situation des activités biologiques à des fins militaires américaines en Ukraine qui créent des risques réels pour la paix et la sécurité internationales. Nous avons l’intention de revenir bientôt sur ce sujet. Nous n’excluons pas la possibilité d’activer les mécanismes prévus par les articles 5 et 6 de la BTWC. Pour l’instant, nous aimerions entendre les réponses de la partie américaine aux questions que nous avons posées.

    Merci.

    Droit de réponse :

    Monsieur le Président,

    Quels sont les enseignements de cette discussion ? Comme nous le supposions, aucun de nos collègues n’a abordé le point que nous avons soulevé.

    Alors que mon collègue américain nous assénait des accusations (de manière assez prévisible) de propagande, deux choses me sont venues à l’esprit. Le premier est un proverbe russe qui peut être grossièrement traduit par « un esprit coupable n’est jamais à l’aise ». Plus nos collègues crient fort lorsqu’ils tentent sans fondement de rejeter la faute sur nous, plus nous pensons avoir touché une corde sensible lorsque nous avons dénoncé leurs indignes activités en Ukraine. Deuxièmement, vous ne pouvez pas vous empêcher de rappeler un autre épisode qui a été mentionné à plusieurs reprises dans divers contextes. Je fais allusions au fameux tube de laboratoire de C. Powell qu’il a montré dans cette même pièce et qui a servi de raison formelle à l’invasion américaine de l’Irak qui a causé un nombre énorme de victimes et de dégâts. Il a touché toute la région et a déclenché entre autres la création de l’organisation terroriste ISIL. Notre collègue albanais a parlé aujourd’hui d’une boîte de Pandore. Eh bien, c’était une boîte de Pandore. Beaucoup d’entre vous ont dit ne pas être au courant des programmes biologiques de l’Ukraine, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existaient pas. La recherche militaire est une entreprise secrète. Ceux qui y étaient engagés ne le signaleraient pas à l’USG Nakamitsu [NDLR : Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires de désarmement].

    Pensez à Raqqa et Mossoul qui ont été rasés. La coalition dirigée par les États-Unis a enterré des milliers de vies civiles sous les ruines de ces villes. Des cadavres sont restés sous les décombres pendant plusieurs mois, et je ne me souviens pas que nos collègues aient déversé leur juste colère à ce sujet. Nous l’avons soulevé à plusieurs reprises lors des réunions du CSNU, mais le sujet s’est tout simplement éteint et personne n’a voulu y revenir. Cependant, pas un jour ne passe sans spéculations sur les atrocités des forces russes, les attaques quotidiennes contre les hôpitaux, les jardins d’enfants, les écoles, les maternités, l’utilisation des bombes à fragmentation, que notre ministère de la Défense a réfutés à plusieurs reprises.

    La maternité n°1 de Marioupol est devenue proverbiale à cet égard. Permettez-moi de vous demander : avez-vous écouté ce que nous avons dit ici le lundi 7 mars ? Il s’agissait de militants et de radicaux transformant ce bâtiment en poste de tir. Nous avions alors mis en garde contre cela, mais vous ne vouliez pas écouter, et vous ne voulez pas écouter ce que nous disons. Vous avez vu des photos de la maternité prétendument touchée par une bombe ou un missile. Je les ai aussi ici. Elles montrent un bâtiment, sans fenêtre mais pas en ruine. Je parie que vous pouvez imaginer ce qui aurait dû arriver à un bâtiment touché par une bombe ou un missile, ainsi qu’à tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. J’ai des photos et des séquences vidéo de l’intérieur du bâtiment. Il montre un désordre, des meubles éparpillés à l’envers et des chaises intactes.

    Permettez-moi de demander à nouveau : pouvez-vous imaginer quel genre de dégâts auraient été infligés par une bombe ou un tir de missile ? Les experts militaires pourraient vous le dire. En fait, ils l’ont déjà fait. Ils ont montré une photo du cratère à côté du bâtiment. Selon toutes les indications, il a été causé par une explosion souterraine. En attendant, on nous parle de 17 personnes blessées dans cet immeuble, et aucune n’a été tuée. Pour preuve, nous sommes censés accepter des photos mises en scène de la blogueuse ukrainienne Marianna Podgurskaya prises par le journaliste de l’AP Evgeniy Maloletka. D’ailleurs, les internautes ont déjà découvert qu’elle incarne différentes femmes sur différentes photos.

    Nous sommes consternés par la campagne ignoble et sale qui ternit l’armée russe, accusée d’avoir délibérément attaqué des installations civiles. Vous nous accusez de faux et de propagande, mais vous ignorez une quantité écrasante de faux, reproduits par des centres ukrainiens et occidentaux pour des opérations psychologiques spéciales. En même temps, vous gardez honteusement le silence sur le fait que vous avez presque coupé l’accès aux sources d’information russes. Au cours de ces journées, nous avons beaucoup appris sur la liberté d’expression dont vous vous considérez comme les champions.

    Permettez-moi de répondre à mon collègue britannique qui a cité, de manière incomplète comme d’habitude, les propos du ministre Lavrov selon lesquels nous n’avons pas déclenché de guerre. Voici la citation complète : « Nous n’avons pas commencé la guerre, nous voulons y mettre fin ». En effet, elle n’a pas été lancée par nous, elle a été lancée il y a huitans par les autorités de Kiev dans le Donbass.

    Hier, une vidéo a été mise en ligne sur Internet montrant des Ukrainiens en uniforme militaire quelque part près de Kharkov, qui auraient abattu des avions russes à partir d’un lanceur de défense aérienne portable. A proximité, il y a un véhicule blanc (apparemment une Toyota) avec des insignes de l’ONU. Vraisemblablement, ces personnes sont arrivées sur les lieux par ce véhicule. Nous avons déjà interrogé des représentants du Secrétariat de l’ONU à ce sujet, mais nous avons été rassurés sur le fait que les véhicules de l’ONU n’étaient pas utilisés par les Forces de défense territoriale ukrainiennes (des véhicules de l’ONU auraient déjà été utilisés à Kramatorsk). Nous insistons pour que les Nations Unies enquêtent sur cet incident. Même s’il s’avère que cette voiture n’est pas un véhicule de l’ONU, l’utilisation des insignes de l’ONU sur les moyens de transport utilisés dans les hostilités est inacceptable.

    Merci.