Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le fil d'Ariane - Page 52

  • L'exécutif utilise une méthode comportementale : le nudge : le harcélement incitatif

    L'exécutif utilise une méthode comportementale ? Nathan Devers jette un froid en parlant du passe-sanitaire

    Audio :  nudge stratégie comportementale.mp3

    L'auteur Nathan Devers était l'invité de l'émission «L'Heure des pros» diffusée ce vendredi 6 août 2021 sur CNews.

    «Il n'y a pas eu de consultation des Français»

    Nathan Devers: «C'est tout à fait normal qu'il y ait des gens qui n'aient pas envie de se soumettre à cette logique du passe sanitaire.» Julien Pasquet: «J'ai l'impression qu'il y a une adhésion des gens quand même assez grande et que la voix des réfractaires est plus forte, se fait plus entendre, mais est loin d'être majoritaire. Franchement.» Nathan Devers: «Comme vous l'avez dit, il n'y a pas eu d'élections, il n'y a pas eu de référendum, il n'y a pas eu de consultation des Français. Il y a des sondages, peut-être que les Français sont majoritaires, Je ne remets pas forcément en question ces sondages. Mais qu'il y ait des gens qui soient contre, c'est tout à fait normal. Je pense qu'avec le temps, il y en aura de plus en plus.»

    «C'est la pratique du nudge, c'est-à-dire le harcèlement incitatif»

    Julien Pasquet: «Ah bon ?» Nathan Devers: «Parce que c'est une sorte de cheval de Troie. Ça veut dire que là, on est en train d'ouvrir la porte à une restriction des libertés et ça ouvre une boîte de Pandore vers d'autres situations qui peuvent s'aggraver de plus en plus. Et juste une chose, puisqu'on parlait tout à l'heure de la différence entre incitation et obligation. Quoi qu'en dise le gouvernement, ce passe sanitaire est une incitation à se faire vacciner. Il obéit à une logique néo-libérale, c'est-à-dire d'un Etat très fort qui se comporte comme une entreprise. Avec des méthodes, non pas des méthodes politiques de souveraineté avec une loi, mais des méthodes d'entreprises. Et plus précisément, c'est la pratique du nudge. Le nudge, c'est-à-dire le harcèlement incitatif.»

    «On n'est pas obligé d'avoir ce passe mais on est incité par le harcèlement»

    Julien Pasquet: «D'où ça vient ça, le nudge ?» Nathan Devers: «C'est une notion qui a été théorisée par l'économie comportementale et qui désigne la manière dont certaines entreprises font en sorte de harceler les individus pour qu'ils se comportent de telle ou telle manière.» Julien Pasquet: «Les français sont harcelés ?» Nathan Devers: «Oui. Je vous donne juste un exemple : dans certaines compagnies de VTC, si un chauffeur refuse deux ou trois fois de suite une course, et bien son application va être bloquée pendant X minutes. Et donc, comme ça, il est harcelé et incité à travailler tout le temps. Et bien là c'est la même chose, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'avoir ce passe mais on est incité par le harcèlement. c'est-à-dire que si on ne l'a pas, on a une vie qui va se dégrader de plus en plus.»

    «On ne vous lâche pas tant que vous n'avez pas le comportement que nous désirons que vous ayez»

    Julien Pasquet: «J'ai un peu de mal avec le mot harcelement.» Nathan Devers: «Vous comprenez ce que je veux dire ?» Julien Pasquet: «Oui j'entends mais vous qui êtes un amoureux des mots...» Nathan Devers: «C'est ce que j'ai appelé précisément un harcèlement incitatif. Ça veut dire que l'on ne vous lâche pas tant que vous n'avez pas le comportement que nous désirons que vous ayez. C'est ça, c'est un harcèlement incitatif. Et c'est ça qui est en train de se mettre en place dans le passe sanitaire et c'est en cela que l'incitation est beaucoup plus perverse et dangereuse que l'obligation qui relèverait de la politique ou de la souveraineté.»

  • La stratégie malavisée et mortelle de l'équipe Biden concernant le vaccin COVID-19

    La stratégie malavisée et mortelle de l'équipe Biden concernant le vaccin COVID-19
    La "course aux armements" en matière de vaccination pourrait s'avérer dangereuse pour le public américain.
     
    Par Dr. Robert Malone et Peter Navarro -
    Jeudi 5 août 2021
    Washington Times Insights
    Éclairage du Washington Times

    La stratégie de l'administration Biden, qui consiste à procéder à une vaccination universelle au milieu de la pandémie, n'est pas fondée sur des bases scientifiques solides et doit être repensée.

    Cette stratégie prolongera probablement la phase la plus dangereuse de la pire pandémie depuis 1918 et causera presque certainement plus de mal que de bien - tout en sapant la confiance dans l'ensemble du système de santé publique.

    Quatre hypothèses erronées sous-tendent la stratégie de Biden. La première est que la vaccination universelle peut éradiquer le virus et garantir la reprise économique en assurant une immunité collective dans tout le pays (et dans le monde). Cependant, le virus est désormais si profondément ancré dans la population mondiale que, contrairement à la polio et à la variole, son éradication est irréalisable. Le SRAS-CoV-2 et ses myriades de mutations continueront probablement à circuler, tout comme le rhume et la grippe.

    La deuxième hypothèse est que les vaccins sont (presque) parfaitement efficaces. Or, les vaccins dont nous disposons actuellement sont assez "perméables". S'ils sont efficaces pour prévenir les maladies graves et la mort, ils ne font que réduire, et non éliminer, le risque d'infection, de réplication et de transmission. Comme l'a révélé un jeu de diapositives des Centers for Disease Control, même une acceptation à 100 % des vaccins actuels, combinée à un respect strict des masques, n'empêchera pas la variante Delta, hautement contagieuse, de se propager.

    La troisième hypothèse est que les vaccins sont sûrs. Pourtant, les scientifiques, les médecins et les responsables de la santé publique reconnaissent aujourd'hui que les risques sont rares mais loin d'être négligeables. Parmi les effets secondaires connus figurent des troubles cardiaques et thrombotiques graves, des perturbations du cycle menstruel, la paralysie de Bell, le syndrome de Guillain Barre et l'anaphylaxie.

    Les effets secondaires inconnus que les virologues craignent de voir apparaître comprennent des risques existentiels pour la reproduction, des maladies auto-immunes supplémentaires et diverses formes de renforcement de la maladie, c'est-à-dire que les vaccins peuvent rendre les gens plus vulnérables à une réinfection par le SRAS-CoV-2 ou à la réactivation d'infections virales latentes et de maladies associées telles que le zona. À juste titre, la FDA n'a pas encore approuvé les vaccins actuellement administrés en vertu d'une autorisation d'utilisation d'urgence.

    L'échec de la quatrième hypothèse de "durabilité" est le plus alarmant et le plus déroutant. Il apparaît aujourd'hui que nos vaccins actuels n'offriront vraisemblablement qu'une fenêtre de protection de 180 jours - une absence totale de durabilité soulignée par des preuves scientifiques provenant d'Israël et confirmée par Pfizer, le Department of Health and Human Services et d'autres pays.

    Ici, on nous avertit déjà de la nécessité de procéder à des injections de rappel universelles à intervalles de six mois dans un avenir prévisible. Le point plus général évident qui milite en faveur du choix individuel des vaccins est que des vaccinations répétées, chacune présentant un petit risque, peuvent s'ajouter à un gros risque.

    C'est une course aux armements avec le virus.

    La raison la plus importante pour laquelle une stratégie de vaccination universelle est imprudente tient au risque collectif associé à la façon dont le virus réagit lorsqu'il se réplique chez les individus vaccinés. La virologie de base et la génétique de l'évolution nous indiquent que le but de tout virus est d'infecter et de se répliquer chez le plus grand nombre de personnes possible. Un virus ne peut pas se propager efficacement si, comme dans le cas d'Ebola, il tue rapidement ses hôtes.

    La tendance historique claire des virus passant d'une espèce à l'autre est d'évoluer d'une manière qui les rend à la fois plus infectieux et moins pathogènes au fil du temps. Cependant, une politique de vaccination universelle déployée au milieu d'une pandémie peut transformer ce processus normal d'apprivoisement darwinien en une dangereuse course aux armements vaccinaux.

    L'essence de cette course aux armements est la suivante : Plus vous vaccinez de personnes, plus le nombre de mutations résistantes aux vaccins risque d'être élevé, moins les vaccins seront durables, des vaccins toujours plus puissants devront être développés et les individus seront exposés à des risques de plus en plus importants.

    La science nous apprend ici que les vaccins actuels, qui utilisent les nouvelles technologies de thérapie génique, génèrent de puissants antigènes qui dirigent le système immunitaire vers l'attaque de composants spécifiques du virus. Ainsi, lorsque le virus infecte une personne avec une vaccination "fuyante", la descendance virale sera sélectionnée pour échapper ou résister aux effets du vaccin.

    Si toute la population a été entraînée par une stratégie de vaccination universelle à avoir la même réponse immunitaire de base, une fois qu'un mutant d'échappement viral est sélectionné, il se répandra rapidement dans toute la population, qu'elle soit vaccinée ou non.

    Une stratégie bien plus optimale consiste à ne vacciner que les personnes les plus vulnérables. Cela permettra de limiter le nombre de mutations résistantes au vaccin et donc de ralentir, voire d'arrêter, la course actuelle aux vaccins.

    Heureusement, les personnes les plus vulnérables sont relativement peu nombreuses, et ces cohortes ont déjà atteint des niveaux élevés d'acceptation du vaccin. Il s'agit notamment des personnes âgées, pour lesquelles le risque de maladie grave ou de décès augmente de façon exponentielle avec l'âge, et des personnes souffrant de comorbidités importantes telles que l'obésité, les maladies pulmonaires et cardiaques.

     

  • Ce texte datant de 1980 écrit par Marguerite Yourcenar n'a pas pris une ride. Hélas.

    Ce texte datant de 1980 écrit par Marguerite Yourcenar n'a pas pris une ride.

    Hélas.
    Audio : marguerite ouscenar.mp3
    « Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.
    Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.
    Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
    On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
    On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.
    On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.
    En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
    On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.
    Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »
    Marguerite Yourcenar, "Les yeux ouverts."